Covid-19 : et maintenant, on fait quoi ?

© Laure Bonnevie
« Un monde durable, humain, solidaire et équitable se réanime de plus en plus auprès de citoyens, jeunes, vieux, bourgeois, prolétaires. En plein confinement, des gens se sont démenés pour aider les plus démunis. En plein confinement, des gens ont bravé l’ordre pour crier leur colère contre le racisme et les violences policières. Gardons cette lueur d’optimisme. », écrivait Yamina Ghoul, Secrétaire générale de la Confédération belge des organisations de jeunesse (COJ) dans l’édito du fanzine #25 – Covid-19 : retour à l'(a)normal? paru en juillet dernier. Partout, le printemps a soulevé un énorme élan pour rêver le monde d’après autrement.
Puis, l’été est passé, « déconfiné » ou presque. Dans les centres de loisirs et de rencontres à Genève, il a permis de reprendre certaines activités estivales, en particulier les centres aérés. Puis est venue la rentrée, et avec elle la relance des programmes annuels. En partie du moins. Car à mesure que les semaines passent et que s’égrainent les chiffres des nouvelles contaminations, s’ajoutent de nouvelles restrictions aux gestes barrières. Pendant ce temps, s’aggravent les précarités.
Voilà l’automne. Et, maintenant, on fait quoi ?[1] On fait quoi « pour que cette opportunité, extraordinaire, de réorienter la civilisation vers mieux, juste, responsable, éthique, durable, ne se délite pas ? […] Pour que ma conviction devienne contribution, ma détermination devienne acte ? ».
Au printemps, le monde de l’animation socioculturelle s’était grandement mobilisé à Genève pour faire vivre le lien social en dépit de la distanciation physique, démontrant encore une fois l’extraordinaire créativité et capacité d’adaptation des bénévoles et professionnel·le·s qui la font vivre. Comment aujourd’hui s’inscrit-elle dans la réflexion de l’après ? Échos du Chalet, de la MQ de Thônex et de la MQ de Plainpalais. Lire la suite...
[1] Titre de l’ouvrage collectif dirigé par Denis Lafay, paru en août 2020, Ed. de l’Aube
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