Culture(s) et permaculture : des créativités multiples pour appréhender le monde et le réinventer
 Crédit MQ Eaux-Vives
À une personne qui lui suggérait de couper dans le budget de la culture pour financer l’effort de guerre [1], Churchill répondit : « Mais alors, pourquoi nous battons-nous ? » La culture était donc une nécessité à laquelle il n’aurait renoncé pour rien au monde, même dans la tourmente. Dans son Dialogue sur la nature humaine[2] avec Boris Cyrulnik, Edgar Morin disait que la culture, « c’est le fait de ne pas être désarmé quand on vous place dans différents problèmes ». Médium pluriel et protéiforme, la culture constitue en somme un outil majeur du pouvoir d’agir face au monde et aux difficultés auxquelles il confronte l’individu.
La Lettre d’information n°13 de décembre 2018 abordait la place et le sens de la culture dans l’animation socioculturelle à travers les approches de plusieurs centres.
La culture… mais quelle(s) culture(s) ? De la créativité manuelle aux mains dans la terre, l’animation socioculturelle genevoise offre toute la palette de la permaculture humaine. Il fallait bien une 2 e édition pour compléter le tour d’horizon… Lire la suite...
[1] En pleine seconde guerre mondiale.
[2] Édition de l’Aube (2000).
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L'ACTUALITE DU RESEAU FEDERATIF
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Programme de formation : une démarche co-construite au plus près des besoins
La formation est une mission importante de la FCLR. Placé sous le triple signe de la participation, de la responsabilité et de la coopération, son programme 2019 fait une nouvelle fois peau neuve, tout en conservant ses cours phare. Conçu selon une démarche contributive portée par la commission formation de la Fédération, il s’attache en effet à répondre à des besoins identifiés. Objectif : renforcer les capacités des membres de comités et valoriser l’expertise collective. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Guillermo Montano, coordinateur fédératif chargé depuis 2010 du dossier formation. Interview. Lire la suite...
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La commission formation en bref
La formation fait partie de la mission de la FLCR. Elle vise à renforcer les compétences des élus associatifs, à fournir aux associations de centre un appui méthodologique et à valoriser l’expertise collective et les savoir-faire du réseau.
Dotée d’un cahier des charges approuvé par l’Assemblée générale en 2016, la commission formation de la FCLR est aujourd’hui composée de six membres : Kete Flück (vice-présidente de la FCLR et membre consultante du comité du Spot MQ Chêne-Bourg), Sonja Hanachi (membre du Comité de la FCLR et la MQ des Avanchets), Anna Conti (membre des Comités de la FCLR et du Quart'île MQ Vernier-Village), Anne Etienne Rodriguez (Présidente du Rado Versoix), Isabelle Mellos (membre du comité de la MQ de Carouge) et Gabriel Barta (trésorier de la MQ des Acacias).
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IXe colloque du Réseau international de l’animation (RIA) : la FCLR a soumis une communication
Le prochain colloque du RIA aura lieu du 4 au 6 novembre, à Lausanne, et aura pour thème : « Défis et enjeux des territoires pour l’animation socioculturelle ». Son ambition : « mettre en évidence les formes actuelles que prend l’animation socioculturelle, ses territoires d’action, la manière dont elle est pensée par les différentes parties prenantes que peuvent être les professionnel-le-s, les bénévoles, les politicien-ne-s, les citoyen-ne-s ou les chercheuses et chercheurs ».
Les trois jours s’articuleront autour de quatre axes thématiques : les contextes comme territoires, les territoires professionnels, les publics comme territoires, les territoires méthodologiques.
C’est pour ce dernier axe (territoires méthodologiques) qu’un groupe de travail FCLR a soumis un projet de communication. Ce projet s’intéresse plus particulièrement à la question de la pertinence de la dimension collective et de la participation des publics à l'action en animation socioculturelle.
Pour la FCLR, il s’agit en effet bien de défis et enjeux centraux. Le RIA 2019 est l'occasion de partager et d'étayer la vision citoyenne à partir de deux exemples d'action impliquant professionnels et bénévoles/habitants.
Nous saurons début juin si le comité scientifique chargé d’étudier toutes les propositions de contributions retient la nôtre.
Pour tout savoir sur le RIA 2019, c’est ici. Et pour vous inscrire, c’est là.
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Formations à la demande dans vos locaux
Vous avez manqué une de nos formations ? Pas de panique ! Nous pouvons organiser une intervention sur-mesure pour vos membres de comité.
Envie de tester ? Contactez-nous
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- 1er avril Comité FCLR
- 29 avril Conseil de fondation FASE
- 6 mai Comité FCLR
- 11 mai Formation FCLR : Accueil des nouveaux membres - MQ Acacias
- 27 mai Conseil de fondation FASE
- 15 juin Formation FCLR : Rôle et responsabilités des trésoriers - MQJR Châbal
- 17 juin Comité FCLR
Agenda complet des AG des associations de centre membres de la FCLR sur le site
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Le Bénévolat des Jeunes. Une forme alternative d’éducation.
De Sandrine Cortessis, Saskia Weber Guisan, Evelyn Tsandev
Seismo. 2019
Loin de s’éloigner de l’action bénévole, les jeunes sont au contraire nombreux à s’investir sans contrepartie financière. Ainsi, selon l’Office fédéral de la statistique, près de 20 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant en Suisse donnent de leur temps pour une organisation à but social, sportif, politique ou culturel. Soit autant que dans la population générale.
Pourquoi s’engagent-ils ? Quel intérêt y trouvent-ils et qu’en retirent-ils ?
C’est ce qu’ont voulu savoir trois chercheuses, deux romandes et une alémanique dans le cadre d’une collaboration nationale. À travers 41 entretiens menés avec des jeunes bénévoles de 16 à 25 ans, en formation ou entrés dans la vie professionnelle, et tous actifs dans une associations aux missions diverses (humanitaire, sport, culture, environnement, etc.), les auteures de l’étude démontrent que cet engagement bénévole leur permet non seulement d’acquérir des compétences mais il contribue également à la construction de leur identité.
Car les associations et institutions dans lesquelles ils s’engagent constituent un lieu important de socialisation dans lequel ils trouvent une deuxième famille, des espaces de convivialité entre pairs. Par ailleurs, elles leur donnent accès à des statuts et responsabilités importantes dans lesquels ils peuvent puiser fierté et envie. Enfin, ce contexte associatif leur offre un cadre d’apprentissage structuré et protégé dans lequel ils peuvent trouver accompagnement, personnes ressources, capitalisation de savoirs, mobilisation de compétences techniques et accès à des formations formelles.
Ce cadre souple et bienveillant leur permet donc d’expérimenter une activité professionnelle tout en les préservant des enjeux de concurrence. Oser entreprendre, prendre de l’assurance, développer un réseau… l’engagement bénévole permet tous ces bagages et « constitue une forme alternative, mais essentielle d’éducation, complémentaire à la famille et à l’école », selon Frédéric Cerchia, Délégué à l’enfance et à la jeunesse du canton de Vaud qui signe la préface.
- Le vernissage de l’ouvrage a eu lieu le 7 mars 2019 à l’Institut fédéral des Hautes études en formation professionnelle (IFFP) à Renens en présence de leurs auteures ainsi que de plusieurs jeunes interviewés dans le cadre de l’étude.
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