Panorama
Burger King
Le 1er décembre 2018, plusieurs manifestants sont roués de coups par des CRS dans le Burger King de l'avenue de Wagram, à Paris. En mai 2019, l'IGPN constatait, dans son rapport de fin d'enquête préliminaire, des violences «qui ne semblaient pas justifiées», sans pour autant en identifier les auteurs. L'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un juge d'instruction relance l'enquête et mène à l'identification de plusieurs policiers. [Libération] Un major, interrogé par l'IGPN, témoigne : «L'intervention du Burger King représentait seulement trois ou quatre minutes de notre journée de guerre civile. En vingt-trois ans de carrière, je n'ai jamais eu de problème avec la justice, j'ai l'impression d'être jugé sur seulement ces trois minutes. Je me suis battu toute la journée pour défendre la République, j'ai seulement fait mon travail du mieux possible.» [Le Parisien]
«A toutes les unités sur le plateau, il ne doit rester sur le plateau de l’Etoile que du personnel en tenue MO. Le reste, vous me le dégagez, je ne veux plus un seul civil habillé avec du jaune ou sans jaune, on n’est pas là pour faire un élevage de canaris», a annoncé ce jour là Dominique Caffin, CRS et commandant divisionnaire fonctionnel. Son nom apparaît dans plusieurs affaires de violences policières. [Libération]
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