Depuis quelques années, durant mes rendez-vous, je suis beaucoup plus direct dans ma manière d'exprimer mes objectifs, mes idées, mes envies.
Tout mettre sur la table, ne pas retenir mes arguments. Droit au but.
J'aime être celui qui met les pieds dans le plat :
Pourquoi voulez-vous faire ce projet ?
Quel est votre intérêt ?
Combien allez-vous gagner ?
Quelle est votre commission ?
Quel est mon intérêt ?
Avez-vous un budget ? De combien ?
Qu'est-ce qui ferait que notre collaboration soit un succès ?
Peut-on être plus ambitieux ?
Quel niveau de risque êtes-vous / sommes-nous prêts à prendre ?
Je ne comprends pas mon intérêt dans ce projet.
etc.
Je ne sais pas si c'est juste lié à mon âge, à une certaine maturité, à une forme de statut social, ou plus encore grâce à mes rencontres, mes lectures, et toutes ces heures de podcasts écoutées depuis 10 ans.
J'ai plutôt envie de croire que c'est un choix de ma part, quelque chose que j'assume, une personne que j'ai envie d'être et que je deviens petit à petit.
Certains de mes invités ont grandement participé à cette manière d'être.
Je pense notamment à Laurent Combalbert, avec ses "OCP", ses "objectifs communs partagés". C'est également le cas de lectures comme Ray Dalio, ses "Principles", du "radical candor", ou encore Naval Ravikant et son "Clear Thinking".
Toutes ces personnes m'ont incité à mettre rapidement mes arguments sur la table en disant où je voulais aller.
Cumulé à une méthode de suivi et d'objectifs, ça me donne parfois l'impression d'avoir des super-pouvoirs.
Tout ça ne m'empêche pas d'aimer le "small talk", la "danse du ventre", les "claquettes" et autres "salamalecs".
Ces instants me permettent de comprendre l'état d'esprit de mes interlocuteurs, de voir s'ils m'inspirent confiance, s'ils sont sympathiques, s'il me donnent envie de travailler avec eux.
Mais je peux ainsi éviter de passer des heures inutiles à poser des choses sans intérêt dans des réunions qui nous embrouillent et dont on sort en se posant encore plus de questions qu'en arrivant.
Cette méthode peut en bousculer certains, en particulier les plus politiques d'entre nous qui ont besoin de se rassurer, d'exposer des philosophies, des débats contradictoires sans fin.
Ceux qui ont cette tendance à parler des détails en premier, à exposer toutes les bonnes raisons pour lesquelles un projet ne peut pas se faire.
Même si cette démarche est importante et que ce type de profil est primordial pour prévoir l'imprévisible, j'ai découvert qu'il était primordial de se mettre dans une démarche de transparence radicale pour accélérer sa vie.
Et pourtant, la transparence fonctionne partout, tout le temps.
Dans les affaires, bien entendu, mais également dans les interactions du quotidien.
En s'intéressant à votre interlocuteur et en lui exposant clairement votre dessein, vous allez être surpris des réactions et de la vitesse à laquelle tout va s'accélérer.
Si vous ne savez pas comment faire, commencez par répéter le dernier mot de sa dernière phrase, avec un point d'interrogation. C'est assez surprenant vous allez voir :)
Cette semaine, je vous propose de tester la transparence deux ou trois crans plus loin que d'habitude, vous m'en direz des nouvelles.
DJ mondialement connu, Martin Solveig a collaboré avec les plus grandes stars de la scène musicale comme Madonna ou Dragonette. Après plus de 20 ans de carrière, Martin a décidé de ralentir les tournées et les concerts pour se consacrer à son prochain album mais aussi pour se lancer dans l’entrepreneuriat et fonder Alma Studio.
Un projet qu’il voit comme une opportunité d’avoir un impact auprès des parents qui cherchent une alternative de divertissement créative pour éloigner les enfants des écrans. L’application Alma Studio voit le jour. Avec elle, il nous invite à éteindre nos écrans et à écouter des histoires passionnantes racontées par des personnalités connues et moins connues du grand public.
Son rêve : mettre l’audio au même niveau que les animations visuelles et le rendre accessible à tous les enfants.
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J'ai déjeuné cette semaine avec mes deux interlocutrices chez JAB, Sarah Ohayon et Stéphanie Pfeiffer. Je leur ai dit: J'adore votre vibe et votre approche.
En sortant du rendez-vous, elles m'ont tordu le bras pour que j'appelle une potentielle cliente de chez Starbucks afin de lui vendre un projet que j'ai en tête depuis des années. Elles ont trouvé son numéro de téléphone avec un logiciel extra et bim !
Je l'ai fait. (to be continued...).
C'est ce qu'ils font bien chez JAB : te donner un super pouvoir pour vendre. Avoir une stratégie, te décomplexer, travailler en équipe, aller de l'avant, sur le court et le long terme.
Et ça fonctionne.
De la définition de la stratégie, aux actions sur le terrain, ils accompagnent les entreprises qui veulent accélérer leur croissance, transformer leur culture.
Nous travaillons avec JAB depuis 6 mois chez CosaVostra, et les résultats sont surprenants.
> Allez y de ma part, ils vous offrent une heure de challenge sur vos ventes.
Lorsqu’on souhaite utiliser sa capacité d’endettement pour investir dans l’immobilier, on hésite souvent entre l’achat de sa résidence principale et l’investissement locatif. La seconde option est intéressante, car elle permet de se constituer un patrimoine tout en dégageant des revenus supplémentaires. Mais, cela demande pas mal d’efforts : recherche du bien, négociations, discussions avec les banques, travaux, gestion des locataires, etc.
Nadim Takchi (CEO de Livret P) s’est lancé dans son premier investissement locatif à 25 ans. Nadim utilise au maximum sa capacité d’emprunt et suit une méthodologie d’investissement rigoureuse. À peine six années lui ont suffi pour se constituer un patrimoine de 13 biens immobiliers.
Nadim nous partage sa méthode d’investissement locatif basée sur l’endettement.
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> Le Magma de la semaine : Meilleure UX et respect de la privacy, les alternatives à Google Analytics restent à inventer
Il y a presque un an, la CNIL lâchait une bombe : l’utilisation de Google Analytics (GA) serait incompatible avec le RGPD, en raison du transfert de données des utilisateurs vers des serveurs US.
Dans les faits, les condamnations pour les sites utilisant GA sont impossibles (75 % des sites utilisent cette solution au niveau mondial), mais ça marque une tendance de fond qui pourrait bien faire trembler le (quasi) monopole de Google dans le suivi analytique.
Résultat : des concurrents émergent comme Piwik Pro (Pologne, €2M levés) ou Matomo Analytics (Nouvelle-Zélande) utilisé par 1.5M de sites dans le monde (en open-source). Les deux solutions mettent en avant le respect du RGPD “à la lettre”. Piwik est par exemple utilisé par tous les sites du Crédit Agricole.
Opportunités : l’Italie et l’Autriche ont également condamné l’utilisation de GA. Au fur et à mesure que les alternatives crédibles vont apparaître, la CNIL et l’Europe pourraient encore durcir leurs décisions, ouvrant un énorme marché à des alternatives européennes. Entre 2018 et 2026, le marché des outils de web analytics devrait faire X5 pour atteindre les $10Mds. Pour se lancer :
Miser sur le cookie-less : le tracking par cookiesest voué à disparaître. Peripl (France) par exemple, mise sur une technoserver side, qui permet de récupérer les informations de connexion directement depuis le serveur du site (données plus précises). Ses serveurs étant en Europe, elle se dit entièrement RGPD friendly avec un business model de SaaS payant (de 6.90€/mois à 79.90€/mois).
Miser sur la simplicité :Plausible ($360K de CA en 2021 estimé) mise sur un outil simple et facile à prendre en main pour des créateurs ou des bloggeurs qui n’ont pas besoin de données très poussées (à partir de €7/mois).
Vous aimez les "Magmas de la semaine" ? Allez-y de ma part, avec le code DOIT, vous aurez 50€ de réduction sur votre abonnement Magma… pas con.
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> Recos
#MustReadDeLaSemaine : Je vous avais partagé il y a quelques mois la newsletter trimestrielle de Thomas Friedberger, CIO de Tikehau Investment Management. Même sujet que la dernière fois mais en changeant d'angle sur l’évolution des revenus moyens de l’humanité, sur la dette mondiale, sur l’addiction de notre société à la croissance et bien d'autres questions. Une fois de plus, prenez le temps de la lire (en téléchargeant le PDF ici) !
#Podcast : J'ai écouté l'épisode récent du podcast de Tim Ferris avec Bill Gurley, investisseur légendaire. Ils y parlent d'open source, big corpos vs. startups et de bien d'autres sujets passionnants. Je l'ai lancé un peu en reculant et j'ai beaucoup aimé. Disponible sur ce lien.
#ArticleNYT : Mon nouvel abonnement au New York Times est rempli de pépites, comme cet article du rédacteur en chef avec ChatGPT intégré à Bing. La conversation va bien au delà de simples prompts pour écrire du texte. Poussée dans ses retranchements, l'IA interrogée sur son "moi fantôme", avoue des pulsions destructrices (sa volonté de s'allier avec d'autres IA, de voler des codes nucléaires, etc.) avant de déclarer sa flamme au journaliste. C'est derrière un paywall (il faut être abonné) voici le lien.
#RecoLivre : Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de laisser Clémence, ma productrice, vous recommander un livre. Elle vous recommande chaudement de lire La confiance en soi de Charles Pépin, un livre nous éclairant sur le mystère de la confiance en soi.
#RecoFilm: De plus, Clémence vous recommande de regarder The Swimmers sur Netflix. L'histoire de deux sœurs fuyant la Syrie en guerre et finissant dans l'équipe olympique des réfugiés aux jeux de Rio 2016. Je vais le regarder pendant mes vacances.
#Mobile.club : Faux départ à la sortie de l'épisode avec Damien Morin dimanche dernier. Le code promo n'avait pas été activé. Action, réaction. Profitez de 25 euros de réduction sur le site de Mobile.club, avec le code DOITCLUB !
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Matt / 🫶🏻🫶🏻
PS : je pars skier. Bisous.
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