Synthèse de l'actu Business RSE
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Bienvenue sur la lettre info RSE de NéoDev.
Périodique et aléatoire, la lettre info NéoDev recense les informations business marquantes, issues du progrès technologique ou de l'innovation managériale, en lien avec les pratiques de Responsabilité Sociale des entreprises .
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La (re)localisation industrielle créatrice de valeur ajoutée
Selon une étude du Centre de recherche et de documentation sur la consommation (Credoc) de 2014, 61% des consommateurs sont prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France (39% en 1997).
Selon le code des douanes, le made in France intègre plus de 45% de sa valeur ajoutée (VA) en France.
Selon les douanes européennes, le produit est originaire du pays "où a eu lieu la dernière transformation ou ouvraison substancielle". Pour combattre ce flou, le label « Origine France Garantie » prévoit 50% de la VA réalisée sur le territoire, et pour l’alimentaire que la matière première soit également française : une Yaris est française, une Renault moins sûrement…500 entreprises ont fait la démarche, 1600 gammes de produits sont labellisées (originefrancegarantie). La Fédération indépendante du made in France (FIMIF) dispose d’une plateforme de sourcing des entreprises qui fabriquent localement. Progression du nombre d’entreprises de 15% par an. Selon elle, un textile ou une chaussure fabriqués en France génère trois fois plus d’emplois en France qu’un produit importé.
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(Re)localisation industrielle dans le Textile
Cosmétotextiles, textiles connectés, textiles techniques…le secteur localise en France 60.000 salariés et croît de 5% au dernier trimestre 2015. Il labellise sa production Origine France Garantie (ex. Lemahieu). Les investissements d’avenir consacrent 10 millions € à l’innovation au secteur. Des startup se créent…La filière exporte en Asie et en Chine. Ca va mieux ? Exemple : Kiplay, créée en, 1921, fabriquait des vêtements de travail. Délocalisations dans les 90’s, relocalisations en 2014 sur des gammes « vintage » et « French Appeal » comprenant investissements dans un nouvel outil de production en Normandie et le recrutement de jeunes qualifiés (Bac Pro, Alternance, BTS) pour assurer la transmission des compétences. « J’ai vu mon père qui fabriquait 100% français et mon grand-père aussi. C’est dans nos gênes ; c’est naturel et sain de vouloir montrer notre savoir faire. Et puis nous sommes ancrés dans un village, notre activité a une importance dans le tissu local » » explique Marc Pradal (les Echos, 3 mai). Le PDG vise 10% du CA consacré à l’innovation et a recruté une dizaine de personnes en France depuis 2014.
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(Re) localisation industrielle : Usine 4.0
Selon le BCG, la transformation numérique dans l’industrie rend caducs les modèles économiques fondés sur les complexes géants spécialisés installés dans les pays à faible coût de main d’oeuvre. « L’avenir est aux petites unités intelligentes, flexibles dans leur production et situées au plus près de leurs clients » selon Olivier Scalabre (directeur). Robotique, 3D, BigData, objets connectés…La mutation vers l’industrie 4.0 a été réussie chez Fusia, filiale de Esteve qui fabrique en impression 3D des pièces métalliques pour l’aéronautique. 500k€ par machine, mais usinages ultra sophistiqués et gains en matières premières, fabrication 24h/24h avec un seul technicien posté, d’où RSI intéressant. De même, CTD, créée en 2010, fabrique des prothèses dentaires françaises en impression 3D. Selon PwC, si la 3D se généralise, c’est potentiellement 41% du trafic aérien et 37% du trafic maritime qui disparaît. L’industrie 4.0 nécessitera moins de main d’œuvre mais beaucoup plus qualifiée. Un laboratoire d’expérimentation réelle d’usine 4D (I.C.O.) est en construction sur le plateau de Saclay pour fabriquer des scooters et des …bonbons.
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