Vient l’heure des adieux, adieux sans regret. L’heure de fièrement tourner la page avec un pincement au cœur de laisser aller cette aventure qui m’habite profondément. Mais, je me console quand j’envisage tous les moments à venir qui attiseront encore mon inaliénable goût de l’engagement.
Pour moi, le bilan par excellence serait une forte participation de nos membres à l’assemblée générale annuelle (AGA), qui viendraient célébrer, par leur présence, notre solidarité inégalée.
C’est avec la conscience constante d’un équilibre fragile entre une militance déterminée et un fort membership plutôt discret mais volontaire, que nous avons consolidé une mobilisation sans précédent.
Nous avons fermement œuvré à la négociation d’une convention collective contre un patronat national mesquin et féru d’austérité. Nous avons négocié en comptant sur une rigoureuse organisation portée, au jour le jour, par un exécutif aux aguets, par un preux comité de mobilisation, par des intersyndicales locale, régionale et nationale fréquentes et efficaces, épaulée par un Conseil central (CSN) dévoué et renforcée par du matériel de mobilisation (t-shirts, macarons) original et rassembleur.
Même si nous sommes toutes et tous conscients des résultats plutôt modestes de cette négociation, il nous faut aussi admettre que nous avons dû réduire l’écart abyssal sciemment imposé par un Conseil du trésor arrogant, rigide et qui proférait des propos fréquemment fallacieux et trompeurs.
C’est avec une Alliance FNEEQ/FEC stratégiquement bien ficelée, une CSN résolument mieux organisée dans l’action, un Front commun presque suffisamment longtemps uni et une administration locale solidaire que nous avons réuni les ingrédients nécessaires à la conclusion, bien sûr discutable, de cette ronde de pourparlers.
Ici, au Collège, l’année 2015-2016 fut aussi une année de travail ardu sur des enjeux locaux nombreux et préoccupants. Mes collègues en exposeront beaucoup mieux que moi les fins détails. Ce que j’en retiens globalement, c’est que le dialogue transparent, respectueux et non complaisant n’a pas encore atteint sa maturité. Le trop fréquent recours à des remontées politiques montre le besoin de parfaire notre capacité à nous mettre en mode solution. Je ne suis pas naïf au point de croire qu’il nous faille un jour abandonner toute vigilance, mais nous devrons faire mieux pour améliorer la circulation de l’information et la rapidité à prendre des décisions justes, éclairées et aux bons endroits. Il nous faut espérer des vis-à-vis qui aient davantage la marge de manœuvre pour trouver avec diligence des ententes acceptables. Nonobstant ce regard plutôt critique, il est aussi clair que plusieurs dossiers ont trouvé des issues favorables, voire heureuses.
Néanmoins, nous espérons toujours une Direction des études plus transparente et davantage axée sur sa mission d’appui aux départements. Nous réclamons une formation continue plus ouverte et plus intégrée. Nous attendons de la Direction des ressources humaines des pratiques professionnelles d’interventions mieux définies et prévisibles. Ce sont là des garanties des RH que je n’ai jamais réussi à formellement obtenir en 7 1/2 ans de mandats, même si je les ai revendiqués comme priorité d’année en année. Il faudrait aussi que la direction assume un meilleur leadership en ce qui concerne tous les travers pernicieux de la grande boîte (Pandore) technologique contemporaine. Il faut impérativement mieux protéger le personnel des moult pièges de ce web mangeur d’âme.
Dernièrement, en collaboration avec la Direction générale et le Conseil d’administration du Cégep, nous avons généreusement planté quelques bons clous au cercueil de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CÉEC) et nous ne devrions avoir aucun repos avant d’en sceller définitivement le couvercle.
Malgré quelques mouvements de chaises à l’Exécutif, deux nouveaux heureux papas, nous avons su aussi revamper nos Statuts et règlements. Nous avons pérennisé une partie de nos pratiques par le développement de précieux procéduriers. Nous avons entretenu et amélioré notre matériel et nos locaux.
Enfin je veux saluer le travail assidu et gracieux de la pléiade de militant-e-s qui, jour après jour, comptent, sensibilisent, supportent, manifestent, enrichissent, négocient et font par leur engagement à notre vie collective, l’une des plus dynamiques communautés syndicales.
Un président sortant, honoré de la confiance que vous m’avez accordée et qui vous salue bien humblement.
Nancy…Carole, Carole…Vous faites mentir ce vieil adage de Boileau :
« Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. ».
Les mots pour le dire feraient bien piètres figures devant la gratitude à votre égard que je conçois très clairement.
Pierre Mercure
Bilan de la vice-présidence à la pédagogie
L’année 2015-2016 était ma première année à titre d’officier syndical, à titre de vice-président à la pédagogie. En ce sens, je ne peux guère établir de comparaisons entre cette année et les précédentes. Cela dit, je ne crois pas beaucoup me tromper en disant que ce fut tout de même une année haute en couleurs en raison des négociations, mais peut-être plus encore en raison de la reprise des travaux effrénée qui a suivi les négos!
Commission des études
Dans cette première année de participation aux travaux de la Commission des études, j’ai eu la chance de pouvoir compter sur une équipe de professeur-e-s très avisés : Marie-Ève Cormier, Karine Lacourse, Mylène Lepage, Yannick Lepage, Nathalie Morency, François C. Robidoux, Annie Rodrigue, Marie-Ève Rousseau et Guillaume Vachon-Beaudoin. La présidence d’assemblée était assurée par Benoît Dancause.
Dans son bilan de l’année 2014-2015, Annie L’Heureux avait hautement déploré le peu de respect de la Direction à l’égard du rôle fondamental de la Commission des études. Elle y écrivait en effet que « la Commission n’est appelée à donner son avis qu’en fin de processus, lorsqu’il n’y a plus rien à dire, ou très peu. ». Désireuse de s’inscrire dans la continuité des luttes de ses prédécesseur-e-s, l’équipe de professeur-e-s a donc réaffirmé dès la première séance le rôle primordial de la Commission et a exigé d’être consultée dans des délais réalistes et respectueux. On verra que ce fut, hélas, pas toujours le cas…
La Commission des études a généralement bien fait son travail en ce qui a trait à ce que l’on pourrait appeler ses « affaires courantes ». En effet, de nombreux points récurrents d’une année à l’autre ont pu être traités de façon efficace et rigoureuse. On peut donner comme exemples l’adoption du plan de travail de la Direction des études, le bilan des journées pédagogiques et l’approbation de ses thèmes, l’approbation des mandats des cellules d’intervention sur la réussite ou celle du bilan de la réussite.
La Commission des études s’est aussi penchée sur des éléments plus ponctuels. On peut penser à l’adoption du Programme de soutien à l’innovation pédagogique (PSIP) et à celle de deux politiques sur la recherche. On peut penser aussi aux travaux liés à la refonte ou à l’évaluation de programmes d’études. Ainsi, un bilan a été présenté quant à la refonte des programmes Arts, lettres et communication et Techniques de la documentation. De même, on a procédé au suivi de l’évaluation des programmes de Techniques de l’informatique, Techniques d’orthèses visuelles et Design d’intérieur. Plusieurs AÉC de la Formation continue ont fait l’objet de vérifications. Ce fut notamment le cas de l’AÉC Gestion de transport et logistique dont l’attribution de cours a fait l’objet de discussions sérieuses et prolongées.
Comme nous l’évoquions plus haut, les négociations ont eu un effet sur les travaux. Un mandat de l’assemblée générale nous a en effet prescrit d’opérer une « paralysie sélective » et de reporter certains points, de manière à accentuer la pression sur la Direction afin qu’elle invite ses interlocuteurs, tant à la Fédération des cégeps qu’au ministère et au Conseil du trésor, à afficher une plus grande ouverture aux tables de négociation. Ainsi fut notamment reportée l’adoption du calendrier scolaire et de certaines AÉC de la Formation continue. De même, les travaux des sous-comités attitrés à la réécriture de l’article 6.19 de la PIEA (Révision de note) et à la conception d’un Cadre de fonctionnement des comités de programmes n’ont réellement débuté qu’au retour des Fêtes. La Direction a, quant à elle, repoussé les travaux qu’elle désirait entreprendre au sujet d’un Règlement sur l’admission. Quant au projet de Politique d’internationalisation de la formation, il semble qu’il soit plutôt disparu de l’écran radar par un manque de volonté de la Direction.
Les soubresauts liés aux négociations n’ont pas eu d’effets négatifs sur les relations au sein de la commission : elles sont demeurées courtoises. La Direction nous a bien menacé une fois ou deux de présenter des éléments au Conseil d’administration sans attendre leur adoption en CÉ, mais il suffisait de souffler l’idée que quelques « profs en négos » pourraient bien perturber bruyamment cette séance du CA pour qu’elle revienne à de meilleures dispositions et que nous convenions d’arrangements satisfaisants pour toutes les parties. Plus sérieusement, nous devons admettre que sur quelques points, comme le dossier des préalables en mathématiques de certains programmes que le ministère veut revoir à la baisse sans tenir de véritables consultations, les professeur-e-s et la Direction ont même adopté une position commune pour décrier les stratagèmes du ministère.
Ce qui a eu plus d’effets négatifs sur les relations au sein de la commission, ce sont les tentatives de contournements de cette dernière opérées par la Direction des études. Ce fut le cas du dossier des travaux de la bibliothèque dont la Commission des études aura sans doute été la dernière informée. Ce fut aussi le cas du projet de DEC bilingue en Sciences humaines : penser qu’un tel projet, qui ne compte qu’un seul précédent dans le réseau et qui soulève de très nombreuses questions pédagogiques (sans compter les questions liées aux relations de travail), n’ait jamais figuré au plan de travail de la commission nous donne encore aujourd’hui le vertige. À plus forte raison, le fait que la Direction des études a annulé une séance de la Commission des études sous prétexte qu’il n’y avait selon elle pas d’enjeux majeurs en vue au moment même où des rencontres avaient lieu entre des représentant-e-s (non élus) des deux collèges se déroulaient, a suscité notre indignation. C’est dans ce contexte que les professeur-e-s de la Commission des études, quand ils ont finalement pu – à leur demande – traiter ce point, ont adopté à la majorité une motion de blâme à l’endroit de la Direction des études.
En marge de ces considérations liées à la Commission des études, il est à souligner que dans la foulée de ce dossier du DEC bilingue, mais aussi dans une perspective plus large et embrassant l’ensemble de son œuvre, l’Exécutif a cru important de rencontrer tout récemment la Directrice des études. Lors de cette rencontre, qui se tenait un an avant que l’on ait à se prononcer sur la reconduction de son mandat, on lui a clairement signifié que de tels manquements au principe de transparence ne convenaient aucunement à ses fonctions et devaient à tout prix être évités dorénavant.
À l’heure où ces lignes sont écrites, les travaux de la Commission des études ne sont pas terminés : le 26 mai aura lieu la dernière séance. On y fera notamment le bilan des Cellules d’intervention sur la réussite. Bien que ou plutôt puisque leur travail n’est pas encore terminé, qu’on me permette de remercier encore les professeur-e-s de la Commission des études de leur engagement et de leur vigilance!
Programme de soutien à l’innovation pédagogique
Aux côtés de Carl Grimard, j’ai siégé au Comité paritaire de sélection des projets dans le cadre du Programme de soutien à l’innovation pédagogique (PSIP). Nous avons plaidé, au sein de ce comité paritaire, pour que davantage d’information soit donnée aux professeur-e-s qui désirent soumettre des projets. Nous avons également demandé à ce qu’une séance d’information se tienne, l’an prochain, au moment de lancer l’appel de projets.
Sous-comités de la Commission des études
La « paralysie sélective », adoptée lors des négociations, a retardé la mise en branle de chantiers prévus au plan de travail de la Commission des études. Toutefois, il importe de rendre compte de ce qui a pu y être fait, ne serait-ce que pour attirer l’attention des professeur-e-s sur ce qui s’y fera l’an prochain.
La réécriture de l’article 6.19 de la PIEA avance. Le comité qui en est chargé est formé de plusieurs personnes : trois cadres dont une émane de la formation continue, une conseillère pédagogique, une aide pédagogique individuelle et deux professeur-e-s de la Commission des études. Des consultations ont eu lieu pour proposer un nouveau libellé. Le comité compte aussi créer un guide d’accompagnement pour faciliter la mise en œuvre de cette procédure propre à susciter des irritants. Au sein de ce comité, les professeur-e-s veillent à ce que le nouveau libellé respecte scrupuleusement la convention collective et aussi à ce qu’il soit fonctionnel et respectueux des personnes. Merci à Karine Lacourse qui se livre à ce travail important avec moi!
De leur côté, les consultations relatives au Cadre de fonctionnement d’un comité de programme vont bon train. Ces consultations sont menées par un comité qui est formé de trois professeur-e-s de la Commission des études, d’une conseillère pédagogique, d’un aide pédagogique individuel, d’une conseillère de la formation continue et d’un cadre. Bien malin qui saurait dire, à ce stade, ce qui ressortira de ces travaux : la diversité des réalités vécues dans chacun des programmes, le fragile équilibre à maintenir entre l’autonomie professionnelle, l’autonomie départementale et les visées de l’approche-programme sont autant de facteurs qui compliquent la conception d’un tel cadre. En ce sens, il m’apparaît clair que notre mandat, à moi, Mylène Lepage et Guillaume Vachon-Beaudoin, tous trois professeur-e-s œuvrant au sein de ce comité, est avant tout d’inciter ce dernier à se montrer le plus respectueux possible du travail titanesque réalisé par les équipes que nous rencontrons dans les consultations. Notre mandat est aussi de nous assurer que ce cadre de fonctionnement respectera le premier précepte du serment d’Hippocrate : « d’abord, ne pas nuire ».
Puisse d’ailleurs ces paroles pleines de sagesse s’appliquer à ma façon de vous représenter au sein de l’équipe de l’Exécutif. Je n’y ai pas de plus grande ambition. Je tiens à remercier en terminant ceux et celles qui m’aident dans cette voie : je pense à l’équipe de l’Exécutif, certes, mais aussi aux professeur-e-s, qui, tout au long de l’année, m’ont écrit ou m’ont abordé dans un corridor pour m’aiguiller sur des enjeux qui, sans leur vigilance, m’auraient échappé.
Gabriel Bouchard
Bilan de la vice-présidence des relations du travail
De la stabilité dans le changement ou comment concilier travail et engagement
Au moment d’écrire ces mots, tant de choses peuvent encore changer. Localement, nous sortons d’une période intense de négociations où beaucoup de pressions ont contribué à dénouer l’impasse qui s’annonçait à quelques heures de l’échéance du dépôt de la tâche. Maintenant, la fin de cette saga est entre les mains des parties nationales qui doivent convenir de l’écriture définitive de la nouvelle convention collective. Sinon, tous les efforts et les ajustements que nous avons réalisés auront été inutiles et nous devrons reprendre les discussions avec la partie patronale sur les bases de l’ancienne convention collective. Demeurons optimistes et optons pour le scénario le plus probable qui nous permettra de mettre en œuvre le travail réalisé par l’équipe du CRT et avalisé par l’assemblée générale du 18 mai dernier.
Avec l’appui de l’équipe du CRT et de l’Exécutif du SPCFXG, Karine Dion (responsable du suivi de la tâche) et moi avons déployé des efforts de conciliation en faveur d’un règlement respectueux des gains que devrait nous procurer la nouvelle convention collective. La plupart des discussions se sont déroulées dans un climat de collaboration et d’échanges à l’exception de la dernière semaine.
En effet, les discussions à la table du CRT ont été ponctuées de pas en avant et de nombreux pas en arrière. Notre premier objectif était de convenir de la manière d’utiliser les ressources pour les EESH et pour celles de la formation continue. La partie patronale a refusé de discuter de ces deux dossiers sous prétexte que les textes finaux de la convention collective n’étaient pas encore disponibles. Pourtant, la partie patronale a intégré, dans le projet de tâche, déposé le 25 avril, des allocations pour un volet (CI de plus de 85) bien qu’elle ne disposait pas du texte national au sujet de ce dernier.
De plus, les échanges sur la hauteur de la réserve étaient bloqués par un manque apparent de marge de manœuvre de la partie patronale. Les questions de la partie patronale semblaient avoir été élaborées sans que cette dernière ait pris connaissance de nos propositions. Cette situation a provoqué une grande perte de temps et d’énergie pour la partie syndicale. C’est pourquoi une rencontre urgente avec la Haute direction du Collège devenait incontournable et c’est ce qui a permis de dénouer l’impasse en moins d’une heure. Malgré le fait que tous les fins détails ne sont pas encore convenus, nous croyons que nous avons réussi à conclure, localement, une entente satisfaisante malgré les difficultés et le manque de dialogue rencontrés.
Comme je l’évoquais dans mon bilan à l’automne 2014, je doute encore de la volonté de la partie patronale de conclure des ententes sans constamment étirer le temps dans le traitement de certains dossiers, voire certains chantiers. Cette stratégie récurrente, qui consiste à prolonger indûment les discussions plutôt que de démontrer le bien-fondé des propositions patronales, est stérile et peu convaincante. Cependant, cette difficulté d’amener la partie patronale à aller au-delà de l’exercice du droit de gérance et de travailler en collaboration ne nous a pas empêchés de conclure, de façon satisfaisante, des dossiers qui étaient sur la table de travail depuis quelques années.
Parmi ceux-ci, on retrouve :
-la création du nouveau département pluridisciplinaire "Psychologie et orientation"qui permet à une de nos membres de confirmer et de renforcer son lien d’emploi qui avait été grandement fragilisé par le Collège en raison de sa manière, un peu rigide, d’interpréter la convention collective;
-une entente avec la Direction de la formation continue qui permet à une professeure du secteur régulier de mettre à profit son expertise de façon novatrice;
-nous avons réussi à maintenir, pour l’année en cours, une pratique de prêt de service pour la supervision de l’EUF. Il s’agit d’une pratique que le Collège tente d’abolir depuis quelques années, sans justifications valables, et cela, malgré les bénéfices pédagogiques reconnus par le Département de lettres;
-dans le cadre du projet de développement d’un DEC bilingue en Sciences humaines, en collaboration avec le vice-président à la pédagogie, nous avons réussi à contraindre le Collège à respecter les règles de représentation de la convention collective;
-finalement, au terme de cette année, des situations particulières qui perduraient depuis des années et qui touchaient quelques collègues ont connu, dans les circonstances, un dénouement satisfaisant.
Plusieurs autres chantiers n’ont pas trouvé, à ce jour, de solutions satisfaisantes. Cependant, nous travaillons à faciliter la recherche de solutions permanentes et nous maintenons une pression afin que les départements qui vivent des difficultés puissent recevoir du Collège le soutien nécessaire afin de rendre possible la mise en place d'un meilleur climat de travail. En ce sens, nous avons fait plusieurs interventions afin de sensibiliser le Collège à la nécessité d’intervenir et de soutenir dans une perspective de mieux-être. De façon plus générale, nous avons continué à exercer la vigilance nécessaire au respect de nos ententes locales ainsi qu’à l’application de la convention collective.
Pendant la session d’automne, malgré les négociations en cours, nous avons maintenu nos activités au CRT avec un rythme et une rigueur comparable aux années précédentes. L’équipe s’est réunie à quatre reprises durant la session d’automne et huit fois depuis le début de la session d’hiver. La préparation et la contribution de l’équipe professorale, tout au long de l’année, tant lors des rencontres préparatoires qu’au moment des rencontres elles-mêmes, ont permis de maintenir la qualité et la pertinence de nos interventions. Exercer le rôle de vice-président aux relations du travail lorsqu’on est soutenu de la sorte permet d’aller un peu plus près de l’idéal envisagé.
Si j’arrive, malgré la somme considérable de travail, à avoir un regard positif sur l’année qui s’achève, c’est en grande partie lié au soutien que j’ai obtenu de la part de l’équipe professorale et de l’Exécutif. Ainsi, à chaque fois où je nous sentais plus vulnérables, plus en danger, je savais que je n’étais pas seul et que je pouvais parler en votre nom et avec conviction, pour défendre nos droits. Sans chercher constamment le conflit, je ne suis pas non plus celui qui l’évitera à tout prix, surtout si la cause à défendre me paraît juste et mérite de démontrer, de façon plus soutenue, le sens du mot engagement. C’est de cette manière que j’habite mon rôle depuis toutes les années où vous m’avez accordé ce privilège et c’est de cette manière que j’entends le faire, une session encore, si vous le souhaitez. Je suis tenace, voire entêté aux yeux de certains, car je n’abandonne que lorsqu’on m’a convaincu, par des arguments et des démonstrations solides.
Cette année fut pour moi, malgré des moments de doutes, une année où ma ténacité a produit ses fruits. Le printemps est à nos portes et les arbres seront bientôt en fleurs, je suis donc prêt à relever le défi de cueillir les fruits que nous annonce l’automne 2016. Une fois de plus, je crois, sans prétention, que le Collège a besoin du SPCFXG pour bien faire son travail. J’ai la conviction que la somme de travail abattue par notre équipe mérite davantage que 0,8 % de nos ressources pour financer nos libérations syndicales.
Je termine cette année scolaire 2015-2016 avec l’impression d’avoir, avec mes collègues du CRT et ceux de l’Exécutif, fait, une fois de plus, un pas de plus dans la bonne direction même si l’année de négociation qui s’achève a été à plusieurs moments très intense. Elle demeure stimulante de par votre soutien et votre engagement face aux différents enjeux qui ont peuplé ces nombreuses heures qui nous séparent du début de cette entrée scolaire 2015-2016.
Il serait difficile de conclure ce bilan en omettant de remercier mes collègues de l’Exécutif sans qui cette année aurait pu être qu’une autre négo et qui est plutôt une autre preuve que la solidarité peut changer le monde, notre monde. Des remerciements particuliers à Karine Dion qui a accepté d’endosser le rôle d’agente syndicale à mes côtés et dont j’admire la rigueur et l’engagement sans complaisance. Je souhaite aussi remercier François Chassé pour son apport considérable pendant la session d’automne à l’instance qu’est le CRT du Cégep Garneau. Tout ce travail ne saurait être aussi satisfaisant s’il ne se réalisait pas avec la contribution et le support des membres engagés du CRT que sont Lisette Buteau (Techniques des Soins infirmiers), Guy-Antoine Dorval (Chimie), Bernard Gourdeau (Physique), Danielle Lambert (Techniques juridiques) et Darquise Tardif (Techniques d’orthèses visuelles). Mes derniers remerciements s’adressent aux membres de l’Exécutif qui partagent mon quotidien et qui font la différence dans mon vécu syndical : Gabriel Bouchard, François Chassé, Carl Grimard, et Hélène Nazon. Salutations particulières à mon président et ami, Pierre Mercure! Toutes ces années à militer à tes côtés sont parsemées de doutes et de certitudes partagés, mais surtout de solidarité. Bon voyage sur la nouvelle route qui s’ouvre devant toi, nos chemins se croiseront certainement à nouveau. Finalement, des remerciements chaleureux et une reconnaissance immense pour le travail de nos deux indispensables collaboratrices, Carole Vézina et Nancy Murray, particulièrement en cette année de négo. Sans vous, mon engagement syndical ne pourrait se déployer aussi simplement.
Éric Kirouac
Bilan de la vice-présidence à l'information
Automne 2015
La tâche de la vice-présidence à l’information comporte deux principaux volets : informer les membres au sujet des enjeux syndicaux locaux et nationaux et assurer, conjointement avec la présidence, la représentation de notre syndicat au sein des diverses instances de notre fédération (regroupement cégep et Conseil fédéral). Le fait que le vice-président à l’information soit le porteur du dossier de la négociation au sein de l’Exécutif est le prolongement naturel de ces deux attributions. À l’automne 2015, le travail d’information et de représentation de la vice-présidence à l’information s’est d’ailleurs concentré, pour l’essentiel, sur la négociation.
Résumé de la négociation à l’automne 2015
Amorcée officiellement le 30 octobre 2014 avec le dépôt des demandes syndicales, la négociation est restée au stade exploratoire tout l’hiver et tout l’été. Dès le mois de mars, on pouvait deviner que la négociation se poursuivrait à l’automne et qu’on pourrait difficilement s’en tirer sans faire la grève en Front commun – tout le contraire du scénario de la négociation précédente, qui s’était terminée en juin sans qu’on ait même eu le temps d’envisager de faire la grève. Au début du mois de septembre était lancée la grande consultation des assemblées générales qui devait conduire à l’adoption d’un mandat de grève de six jours à exercer en Front commun sur une base rotative et régionale ou nationale. Les professeur-e-s du Cégep Garneau se sont prononcés en faveur de la grève à 73 %, avec un taux de participation historique de 65 % (330 membres ont pris part au vote en assemblée). Au final, quatre journées de grève seront exercées, les trois premières sur une base régionale (dans la région de Québec, elles ont eu lieu le 27 octobre et les 12 et 13 novembre), la dernière sur une base nationale (le 9 décembre).
À la table sectorielle, où les deux fédérations de professeur-e-s de cégep – la FNEEQ-CSN et la FEC-CSQ – négociaient conjointement, l’essentiel de la négociation s’est déroulé entre le 12 novembre et le 7 décembre. En effet, le 12 novembre, la partie patronale retire en bloc plusieurs de ses demandes les plus irritantes. De là s’ensuivent de nombreux échanges de propositions et contre-propositions à travers lesquels la partie syndicale, à son tour, en vient à retirer ou modifier progressivement plusieurs de ses demandes. Après une tentative avortée de blitz au cours de la fin de semaine des 28 et 29 novembre et une brève pause dans la négociation, une entente de principe est conclue dans la nuit du 6 au 7 décembre conditionnellement à l’obtention du rangement 23, laquelle est confirmée le 7 décembre en après-midi à la table centrale. Les principaux gains réalisés sur le plan sectoriel sont les suivants : injection de 125 ETC pour le soutien aux étudiantes et étudiants en situation de handicap (EESH), abaissement de la CI maximale à 85, création de charges payées à la CI à la formation continue, reconnaissance de notre appartenance à l’enseignement supérieur par l’obtention du rangement 23 dans la structure salariale des employé-e-s de l’État. Il faut aussi noter que nous avons réussi à bloquer l’ensemble des reculs – majeurs et nombreux – que voulait nous imposer la partie patronale, notamment en matière d’accession à la permanence, de sécurité d’emploi, de plancher d’emploi et de libérations syndicales.
À la table centrale, c’est le 6 novembre que le Conseil du trésor s’éloigne pour la première fois de ses offres initiales en devançant d’une année les augmentations salariales proposées (3 % sur cinq ans), en mettant au jeu une révision de la structure salariale des employé-e-s de l’État assortie d’un léger ajustement à la hausse pour la plupart d’entre eux, et en renonçant à sa demande à l’effet que la rente de retraite soit désormais calculée sur la base des huit meilleures années de salaire plutôt que des cinq meilleures. Le 18 novembre, le Front commun répond aux nouvelles offres gouvernementales en abaissant sa demande salariale du tiers et en annonçant le report des trois journées de grève nationale prévues les 1er, 2 et 3 décembre. Le samedi suivant, un sondage Léger révèle que 51 % des Québécois et des Québécoises appuient les revendications des employé-e-s de l’État, contre 28 % qui appuient la position gouvernementale : c’est du jamais vu dans l’histoire des négociations du secteur public. C’est finalement le 17 décembre, après que des ententes eurent été conclues à la plupart des tables sectorielles, que le Front commun et le Conseil du trésor parviennent à une entente de principe. Cette dernière prévoit notamment les dispositions suivantes : une convention collective d’une durée de cinq ans (2015-2020), le report de l’âge de la retraite sans pénalité de 60 à 61 ans pour les travailleur-e-s ayant cumulé moins de 30 années de service, des augmentations salariales moyennes de 7,65 % sur cinq ans et 750 $ en montants forfaitaires. Pour ce qui est des professeur-e-s de cégep, l’entente prévoit que tous les échelons salariaux seront majorés de 7,75 % sur cinq ans, à quoi s’ajoute, pour les échelons supérieurs, une majoration de 5 % associée à l’obtention du rangement 23, applicable le 2 avril 2019. Cette majoration de 5 % représente à elle seule un ajout de 80 millions $ à la masse salariale annuelle des professeur-e-s de cégep.
Le 13 janvier 2016, les membres du SPCFXG ont approuvé l’entente de principe sectorielle et l’entente de table centrale dans des proportions respectives de 89 % et 87 %.
Ce bref résumé de la seconde moitié de la négociation n’est pas un bilan; il serait d’ailleurs prématuré de vouloir dresser un bilan complet de la négociation 2015 considérant qu’au moment d’écrire ces lignes, la rédaction de la nouvelle convention collective n’est pas encore terminée. Les délégué-e-s du Regroupement cégep de la FNEEQ produiront un bilan en temps et lieu, et tous les membres qui le voudront pourront en prendre connaissance. Cela dit, je me permets tout de même un commentaire général sur la négociation 2015 (et je n’engage ici que moi-même). Je crois que le moment décisif de cette négociation est survenu le 18 novembre. La décision du Front commun de réviser à la baisse sa demande salariale et d’annoncer le report des trois journées de grève nationale, combinée à l’appui de la population révélé par le sondage du 21 novembre, a fait en sorte d’obliger le gouvernement à s’entendre avec le Front commun. Bien que cette décision visait d’abord à préserver l’unité du Front commun, dont certaines composantes montraient des signes de faiblesse, force est de reconnaître que le « mouvement stratégique » opéré cette semaine-là, en témoignant de la bonne foi des syndiqué-e-s, est venu couper court à la tentation du gouvernement d’imposer une loi spéciale. C’est en réagissant à ces annonces, d’ailleurs, que le président du Conseil du trésor est sorti de sa contenance habituelle pour la seule fois de toute la négociation, signe, je crois, du fait que son plan de match venait d’être complètement chamboulé. D’autres facteurs ont contribué à faire en sorte que le gouvernement doive renoncer au recours à une loi spéciale : pensons notamment au jugement de janvier 2015 par lequel la Cour suprême est venue reconnaître, pour la première fois, que le droit de grève bénéficie d’une protection constitutionnelle; pensons aussi au fait que la CSN, sous la pression de la FNEEQ, s’était dotée d’un plan d’action visant à réagir de façon coordonnée en cas de loi spéciale. Par contre, si le Front commun avait décidé de poursuivre la négociation au-delà des Fêtes, l’effet du « mouvement stratégique » de novembre se serait dissipé; et, alors, invoquant ses dernières offres salariales, qui représentaient plus du double de sa mise initiale, le gouvernement aurait pu reprendre l’avantage en présentant les employé-e-s de l’État comme « déraisonnables ». Certes, le but d’une négociation n’est pas d’éviter une loi spéciale; mais quand on n’est pas prêt à défier une loi spéciale – la FTQ n’était pas prête à le faire, le SISP (CSQ, SFPQ et APTS) non plus, et la chose n’était pas gagnée d’avance à la CSN –, on peut difficilement faire l’économie d’une démarche visant à en conjurer l’éventualité.
Négociation et information
En cet automne de négociation, la stratégie de communication du SPCFXG s’est déployée en quatre volets : 1) Avant la semaine de relâche, l’information relative à la négociation a transité, pour l’essentiel, par le biais de L’i papier EXPRESS, publié de façon hebdomadaire. 2) À partir de la mi-octobre, avec l’intensification du rythme de la négociation, la publication de L’i papier EXPRESS a été suspendue au profit de la diffusion de communiqués, parfois plusieurs par semaine. Dans un contexte caractérisé par la circulation extrêmement rapide de l’information et des rumeurs via les médias électroniques et les réseaux sociaux, ce mode de communication s’est imposé comme le plus approprié pour diffuser de l’information officielle le plus largement possible, dans les meilleurs délais possible. 3) Tout au long de la négociation, des rapports de négociation détaillés ont été faits en assemblée générale sur une base régulière. 4) Enfin, le groupe Facebook du Syndicat a été mis à profit pour relayer des articles publiés dans les médias, des photos témoignant de la mobilisation des professeur-e-s du réseau collégial et des outils d’information complémentaires produits par les centrales syndicales. La portée de ce mode de communication s’est cependant révélée assez limitée considérant qu’à peine le quart des membres du SPCFXG étaient membres du groupe.
Ces quatre modes de communication ont été utilisés de façon complémentaire, chacun jouant un rôle que les autres ne pouvaient pas jouer. Mon expérience de l’automne dernier m’amène à réaffirmer un principe bien connu des milieux militants : l’information écrite ne suffit pas. L’écrit n’est pas le mode de communication approprié pour les informations stratégiques, et l’information qui mobilise, c’est celle qui est diffusée et questionnée de vive voix dans le cadre des assemblées générales. La preuve en est que, malgré l’abondance des communications écrites et malgré les redondances inévitables entre ces communications et l’information transmise pendant les assemblées, la fréquentation de celles-ci s’est maintenue tout l’automne à un niveau historiquement très élevé pour notre syndicat – plus de 100 personnes en moyenne par assemblée, même en excluant du calcul l’assemblée de grève du 23 septembre et l’assemblée du 13 novembre au sous-sol de l’Église Saint-Thomas-d’Aquin. Comme quoi le besoin de se rencontrer en personne demeure, même à l’ère des communications électroniques.
François Chassé
Hiver 2016
Cet hiver 2016 a été particulièrement prenant et passionnant puisque j’ai fait mon entrée à l’Exécutif à titre de vice-présidente à l’information. Entre la refonte de L’i papier EXPRESS et les regroupements cégeps, j’ai tenu à inscrire l’action syndicale du SPCFXG dans la lutte à l’austérité en solidarité avec différents groupes sociaux.
La nouvelle mouture de L’i papier EXPRESS
La refonte de L’i papier EXPRESS a été toute une aventure! En effet, la création du journal à l’intérieur du logiciel Mailchimp impliquait de nombreux défis. Heureusement, j’ai pu compter sur l’appui de Nancy Murray et de Carole Vézina (secrétaires au SPCFXG) ainsi que sur l’aide précieuse de Yannick Lepage (professeur en Technique de bureautique). Neuf éditions de L’i papier EXPRESS ont été publiées sur une base quinzomadaire entre le 29 janvier et le 20 mai.
Mon objectif était de vous informer par le biais de courts articles, mais également de donner la parole aux gens. C’est pourquoi j’ai privilégié le format de l’entrevue pour effectuer un retour sur les négociations en Front commun. Vous avez successivement pu lire le point de vue de Maxime Laliberté (trésorier au Syndicat du personnel de soutien du Cégep François-Xavier-Garneau) ainsi que celui de Marc-André Disnard (président du Syndicat des professionnels du Cégep François-Xavier-Garneau) qui apportaient un éclairage, spécifique à leur secteur, sur l’issue des négociations. La campagne CPE en péril! a aussi été l’occasion de publier une entrevue avec Julie Renaud qui, en sa qualité de directrice du CPE La Frimousse, était bien placée pour décrire concrètement les effets des coupures sur les conditions de travail des éducatrices et les services offerts aux enfants.
Le national
La participation aux instances de la FNEEQ a constitué une dimension importante de mon travail. Accompagnée du président Pierre Mercure, j’ai représenté le SPCFXG lors des rencontres nationales du regroupement cégep où sont abordés des dossiers qui ont des résonnances locales tant sur le plan pédagogique que sur les relations de travail: la carte des programmes, l’offre de formation collégiale et le projet de loi 70, la Commission de l’évaluation de l’enseignement collégial et, bien sûr, les suites de la négociation sont au nombre des dossiers qui ont été traités.
Bien que la nouvelle convention collective ait fait l’objet d’ententes de principe, le travail d’écriture (le clause à clause) constitue présentement le lieu d’affrontements sur la question des ressources EESH et de la formation continue. Au moment d’écrire ces lignes, les syndicats FNEEQ déploient des moyens de pression afin que les représentant-e-s de la partie patronale respectent l’entente de principe sectorielle adoptée en janvier dernier. Un dossier à suivre...
La lutte contre l’austérité Cet hiver, l’engagement du SPCFXG dans la lutte contre l’austérité a pris différentes formes, Dès le début de la session, le syndicat s’est joint au mouvement CPE en péril! à la fois au local et au national. Le 8 février, nous avons participé à la chaîne humaine, organisée par La Frimousse, un CPE fondé par les trois syndicats d’employé-e-s du Collège en 1976. Cette action s’inscrivait dans la mobilisation nationale, chapeautée par l’Association québécoise des centres de la petite enfance, contre les compressions dans les services de garde subventionnés (74 millions $ en 2015-2016 et 120 millions $ en 2016-2017). En mars, le SPCFXG a également participé à la campagne de mobilisation de la CSN Un réseau qui fait grandir, campagne qui dénonçait le saccage des services de garde et qui a culminé par le dépôt de 25 000 cartes postales au premier ministre Couillard, le 15 mars dernier.
Par ailleurs, le SPCFXG s’est impliqué dans la Semaine nationale d’actions contre l’austérité, appelée par la Coalition Main rouge, qui regroupe plus de 100 organisations syndicales, féministes, communautaires, étudiantes et populaires. Le 22 février, nous avons participé à une action de visibilité régionale; douze bannières où l’on pouvait lire « Budget 2016 : aux riches de payer! » ont été déployées sur les grandes artères de Québec, de Chaudière-Appalaches et devant le Cégep Garneau. Le 24 février, à l’invitation du Comité de mobilisation du SPCFXG, une centaine de personnes ont également participé au Retour des grilled cheese contre l’austérité à la Salle des pas perdus. L’objectif de cette action était d’ouvrir un espace de discussion politique et convivial où des étudiant-e-s comme des professeur-e-s pouvaient partager un grilled cheese (cuisiné sur place!) et s’informer sur les mesures alternatives aux politiques d’austérité. Cette action illustre de quelle manière je conçois mon rôle de vice-présidente à l’information : Informer, Donner la parole et Agir.
Je termine cette session plus convaincue que jamais de la pertinence de l’action syndicale et de la nécessité pour le mouvement syndical de créer des liens avec les groupes sociaux. Je crois intimement que la défense des droits des travailleuses et des travailleurs passe par une distribution juste et équitable des richesses et non par les politiques d'austérité mise de l'avant par les Libéraux.
En terminant, je souhaite remercier l’équipe de l’Exécutif pour la transparence des débats, l’appui sans faille aux projets que j’ai désiré mettre de l’avant et, surtout, la solidarité au quotidien partagée dans les moments d’hilarité comme dans les moments plus durs. L’action syndicale prend son sens dans un espace sans complaisance et authentique comme celui-là.
On avance ensemble, on ne recule pas et on ne lâche rien !
Hélène Nazon
Bilan du secrétariat et de la trésorerie
L'année 2015-2016 se promettait d'être bien remplie en raison du surplace de la négociation l'an passé. L'offre patronale quant à la rémunération étant famélique et loin de satisfaire le Front commun, cela devait aboutir à des moyens de pression lourds. Nous devions donc nous préparer en conséquence, prévoir rapidement un éventuel vote de grève et veiller à l'organisation des journées de débrayage.
Somme toute, c'est l'histoire de l'automne. Dès la rentrée, nous avions une assemblée générale ayant comme objectif de débattre des modalités du vote de grève. L'Exécutif voulait prévoir le coup le plus tôt possible, sachant d'ailleurs que les horaires allaient se bousculer puisque deux de ses membres allaient devenir papas : François et moi-même. Nous sommes donc parvenus à constituer lors de cette assemblée du 27 août (un jour avant la naissance de mon garçon...) une nouvelle règle concernant exclusivement le vote de grève. Nous étions donc prêts pour la suite des choses.
Avant de poursuivre, j'en profite pour remercier Pierre Mercure, pour avoir assumé mon poste pendant mon congé de paternité, ainsi que les autres membres de l'équipe, qui ont dû se partager un surcroît de travail. Cependant, congé ou non, je ne pouvais manquer l'occasion du vote de grève de septembre. Encore une fois, nous avons eu une superbe assemblée dont l'issue s'est soldée par un mandat de 6 jours de grève en Front commun.
Mon retour de congé a ainsi coïncidé avec la préparation de la première journée de grève. En plus de toute la logistique entourant le piquet de grève - installations, nourriture, etc. -, nous devions aussi administrer la liste de présences afin de verser aux membres les prestations auxquelles ils auraient droit au final. Nous devions également gérer les cas exceptionnels des membres n'ayant pu se présenter au piquet de grève : nous avons suivi en cela ce que prévoit nos Statuts et règlements, tout en essayant de maintenir une pratique semblable à celle du réseau. Je remercie au passage Éric Kirouac d'avoir travaillé activement sur ce dossier particulier.
La première journée de grève ayant eu lieu, nous avons organisé avec plus d'aplomb les autres journées de grève, en rectifiant certains éléments. Notamment, nous avons tenté de mettre sur pied un service de garde, mais il s'est avéré que le coût était trop élevé au regard de la participation. Nous avons donc laissé tomber cette initiative. Finalement, nous ne nous sommes pas rendus à la cinquième et sixième journée de grève prévues à notre mandat. Juste avant Noël, une entente de principe avait été signée. Nous avons donc procédé à la distribution des chèques dès décembre.
Inutile de mentionner tout le travail colossal que la grève a représenté pour Carole Vézina et Nancy Murray, les deux employées du Syndicat. Nous les remercions pour leur solidarité et pour le temps qu'elles nous ont consacré. Tout ceci s'est ajouté à leur travail habituel, et c'est sans compter d'autres dossiers que nous avions à poursuivre cette année : la création d'un procédurier pour l'ensemble des tâches effectuées au local syndical et la mise en page des Statuts et règlements, dont l'essentiel du travail de révision a été complété au mois d'avril dernier.
Passons maintenant aux rapports financiers du 31 mars 2016. Nos revenus de cotisations se sont élevés à 635 375 $, un peu supérieurs aux 620 000 $ prévus. Rappelons-le cependant, environ 70 % de ces revenus est dépensé en redevances aux instances, soit la CSN, la FNEEQ et le CCQCA, soit un total de 446 480 $ cette année. Le reste de l'argent a servi à payer nos dépenses d'opération, ainsi que celles d'aides et de dons. Pour la plupart des dépenses, nous avons respecté les prévisions budgétaires. Nous avons un léger déficit annuel de 2 508 $ après amortissement, presque identique au déficit prévu.
Cependant, sans entrer dans le détail, nous aimerions attirer votre attention sur quelques éléments particuliers qui ont trait au contexte particulier de négociation cette année. Au poste budgétaire « grève », qui ne figure habituellement pas dans les rapports financiers, un montant nul est indiqué : or, dans les faits, 12 279 $ ont été dépensés, mais la CSN doit nous rembourser les dépenses habituelles associées à nos moyens de pression. Par ailleurs, il y a eu un dépassement de coût des salaires, dû au surcroît de travail demandé à nos employées. Puisqu'il était impossible de venir à bout du travail en reprenant ce temps en congés, comme c'est habituellement le cas, nous avons payé ces heures au taux régulier. De plus, une autre variable est venue jouer sur ce poste budgétaire : contrairement aux 26 paies habituelles, l'année budgétaire 2015-2016 comprenait exceptionnellement 27 paies, ce que nous n'avions pas prévu. En clair, nous avons payé des salaires de 105 734 $ au lieu des 99 299 $ prévus. Enfin, dernier élément à souligner, nous avons versé des prestations de grève pour un total de 139 786 $. Notre fonds est maintenant de 289 724 $. Nous aurons l'occasion de préciser tout cela, et bien d'autres éléments lors de l'Assemblée générale annuelle. Nous ne nous y attardons pas davantage.
Le dernier point que nous voudrions mentionner est le fait que notre Syndicat est actuellement en train de négocier avec ses employées la convention collective qui arrivait à échéance le 31 août 2015. Un comité de négociation a été formé: du côté patronale (SPCFXG), il y a Louise Coll, Nisard Aroquiaraj et moi-même; et du côté syndical (STTCSN), il y a Carole Vézina et Christian Beaulieu, conseiller syndical du STTCSN. Il s'agit d'une négociation avec des enjeux importants dont nous aurons à discuter éventuellement en assemblée générale. Pour l'instant, les discussions se poursuivent à la table de négo. Comme vous pouvez le constater, nous finissons notre année comme elle a commencé. Espérons que tout se déroulera à la satisfaction de toutes et tous.
Carl Grimard
BILAN DES AUTRES OFFICIÈRES ET OFFICIERS SYNDICAUX
Bilan de l'agente syndicale
L’agente syndicale travaille sous la supervision mais, surtout, en étroite collaboration avec le vice-président aux relations du travail.
L’une des fonctions de l’agente syndicale consiste à siéger au Comité des relations du travail (CRT) et, ainsi, à s’assurer que le Collège respecte la convention collective, qui est notre contrat de travail. Cette année, quelques griefs relatifs à des situations individuelles ont été déposés.
Une autre fonction de l’agente syndicale consiste à accompagner les professeur-e-s lorsqu’ils sont convoqués à des rencontres avec des membres de la Direction. Une vingtaine d’individus ou de groupes d’individus ont été accompagnés depuis le début de l’année scolaire 2015-2016. Les situations qui amènent un employé-e à être rencontré par la Direction sont de natures variées : litige concernant le non-respect anticipé ou avéré des droits de l’employé-e (reconnaissance de l’ancienneté, demande de congé, priorité d’embauche, etc.), manquement de l’employé-e à l’égard de son contrat de travail ou d’une politique du Collège, litige avec un ou des étudiant-e-s ayant mené à une plainte reçue par le SPVP (anciennement SDPPE), litige entre collègues de travail, dénonciation d’un climat de travail en détérioration, plainte en vertu de la Politique contre le harcèlement psychologique, processus de suivi administratif visant « l’amélioration » pédagogique ou comportementale de l’employé-e, etc. À la demande du professeur-e concerné, l’agente syndicale prend connaissance du dossier, l’aide à préparer sa rencontre, l’y accompagne et en assure le suivi.
L’agente syndicale répond également à des questions soulevées par des professeur-e-s à propos de divers aspects de la convention collective ou politiques institutionnelles : rôles et responsabilités de chacun et chacune, assurances, congés prévus à la convention collective, règles de priorité d’emploi, périodes de disponibilités, tâches départementales, etc. Bien que les réponses à la majorité de ces questions se retrouvent dans la convention collective, nous sommes à même de constater qu’elles ne sont pas toujours connues ni comprises de toutes et tous. Souvent, l’interprétation de certaines clauses n’est pas si simple. Il est important de continuer à nous faire part de vos interrogations si vous croyez que vos droits ne sont pas respectés ou si vous souhaitez mieux comprendre ceux-ci.
Le tableau synthèse des différents congés prévus à la convention collective a été retravaillé l’an dernier par l’agente syndicale. Cependant, étant donné l’arrivée attendue de la nouvelle convention collective, il a été décidé de reporter le dépôt de ce nouveau tableau synthèse afin de s’assurer que celui-ci soit en accord avec les libellés de la nouvelle convention collective. Cet outil sera donc disponible suite à la réception des textes de la nouvelle convention et vérification de concordance.
L’an dernier, il avait été annoncé que l’agente syndicale produise un outil convivial pour aider les professeur-e-s à mieux comprendre les dispositions de la convention collective relatives à la priorité d’emploi. Les travaux ont été amorcés. Cependant, encore une fois, nous devons attendre les textes de la nouvelle convention puisque des changements dans les priorités ont été annoncés.
Quelle que soit la situation qui est portée à son attention, l’agente syndicale s’emploie à défendre les droits des travailleur-e-s que sont les professeur-e-s du Cégep Garneau. Ces droits sont inscrits dans notre contrat de travail – la convention collective – et dans le Code du travail. Ces droits et ces règles, qui encadrent l’exercice de notre profession, protègent les professeur-e-s du risque de subir un traitement arbitraire. Lorsque la problématique dépasse ses compétences, l’agente syndicale consulte madame Valérie Paquet, notre conseillère juridique à la FNEEQ. Parfois, ces rencontres peuvent déboucher sur des griefs. Dans d’autres situations, les rencontres permettent de trouver des solutions justes et équitables pour toutes et tous.
En terminant, j’aimerais vous remercier pour la confiance que vous m’avez accordée. Vous avez été nombreux et nombreuses à me remercier au courant de la session de vous avoir accompagné dans vos démarches ou d’avoir pu aider à trouver des réponses à vos questions. Je crois qu’il est le devoir d’un syndicat d’être en appui à ses membres, dans le respect d’équité pour toutes et tous, et s’assurer que ses membres ne soient pas contraints de faire face seuls à des situations parfois délicates.
Au plaisir de pouvoir vous aider à nouveau.
Karine Dion
Bilan des responsables du suivi de la tâche
Automne 2015
Le responsable du suivi de la tâche effectue le suivi du financement et de la répartition des ressources enseignantes prévues à l’article 8-5.00 de la convention collective. Il veille entre autres à s’assurer que les ETC soient utilisés aux fins prévues à la convention collective et en conformité avec les ententes préalables et le projet de répartition des ressources négociés avec le Collège en Comité des relations du travail (CRT). Plus largement, le responsable du suivi de la tâche est interpelé dans les dossiers où il est question d’ETC, de CI ou de poste. Il travaille en étroite collaboration avec la vice-présidence aux relations du travail et siège au CRT.
La charge de travail du responsable du suivi de la tâche est beaucoup plus élevée à la session d’hiver qu’à la session d’automne, car c’est à l’hiver que se négocient les ententes préalables et le projet de répartition des ressources pour l’année suivante. En ce sens, à l’automne 2015, mon travail de responsable du suivi de la tâche s’est limité, pour l’essentiel, aux affaires courantes (vérification de l’état d’utilisation des ressources de la session d’automne, vérification de la mise à jour du projet de répartition des ressources pour la session d’hiver, réponse aux questions des membres en lien avec la tâche) et à la préparation de la transition avec Karine Dion, qui devait me remplacer à ce poste à l’hiver en raison de mon départ en congé parental. Par ailleurs, ayant suivi la négociation de près en tant que vice-président à l’information, j’ai pris soin, avant de quitter en janvier, de m’asseoir avec Karine Dion et mon collègue vice-président aux relations du travail pour explorer les défis particuliers qu’allait poser l’implantation de la nouvelle convention collective en matière de tâche.
François Chassé
Hiver 2016
La session d’hiver a débuté assez rapidement avec une première rencontre en Comité d’ententes préalables le 20 janvier. Quelques annexes exigeaient des changements importants, donc des rencontres avec les départements devaient avoir lieu pour proposer des ententes qui allaient répondre aux besoins manifestés. De plus, la nouvelle convention collective, qui devrait être signée prochainement, prévoit l’ajout de nouvelles ressources ainsi qu’une réallocation de certaines autres. Des négociations devaient donc se faire avec le Collège afin de décider de la manière dont ces nouvelles ressources seraient réparties dans le projet de répartition de l’année 2016-2017. Le travail de négociation des ententes préalables se fait conjointement avec Éric Kirouac, vice-président aux relations du travail.
Ressources pour l’encadrement d’étudiants et étudiantes en situation d’handicap (EESH) : Pour discuter de la stratégie à déployer afin de répartir ces ressources, un sous-comité des ententes préalables a été formé. Il est constitué de Nadia Dufour (représentante de la formation générale), Nancy Drolet (représentante du secteur technique), Marie-Ève Doucet (représentante du secteur préuniversitaire), Éric Kirouac (VP aux relations du travail) et moi-même.
Le Collège semblait, à priori, avoir une ouverture à discuter de la répartition de ces ressources. Cependant, lors du dépôt d’un projet de proposition, les représentant-e-s du Collège ont plutôt affirmer qu’ils ne prendraient pas position sur ce dossier tant qu’ils n’auraient pas en main les textes officiaux de la nouvelle convention collective. Il a même été impossible d’avoir leur avis sur le dossier. Après avoir fait des démarches auprès de la Direction générale, le SPCFXG est parvenu à faire entente sur le projet déposé. En CRT, la Direction a alors décidé d’injecter les ressources confirmées pour 2015-2016 dans le projet d’allocation 2016-2017.
Ressources pour la création de charges à la Formation continue : Plusieurs fois, nous avons demandé à rencontrer la Formation continue afin de discuter de ces ressources. Ce n’est que le 13 mai dernier que nous avons réussi à avoir une première rencontre avec ses représentant-e-s. Même son de cloche ici, les décisions vont se prendre uniquement lorsque les documents officiels auront été déposés. Cependant, il y a ouverture à des discussions pour s’entendre sur les modalités de distribution.
Ressources pour l’abaissement de la CI maximale à 85 : Après avoir fait des simulations de tâches pour les départements où le problème risquait de se produire, il semble que la situation ne devrait pas causer de problème l’an prochain. Nous avons donc réparti ces ressources dans l’enveloppe du volet 1 à répartir entre toutes les disciplines. Un suivi sera fait pour voir si nous devrions les utiliser autrement lors d’une prochaine année.
Hauteur de la réserve : L’an dernier, François Chassé avait consacré beaucoup de temps à effectuer des analyses concernant l’utilisation de la réserve de sécurité constituée dans le projet de répartition des ressources. Rappelons que, suite à plusieurs échanges, il avait été convenu d’abaisser la réserve de 3 % à 2 % des ressources allouées en vertu de la clause 8-5.03A dans la mise à jour du projet de répartition 2015-2016. Le mandat du Syndicat était de continuer à faire des démarches afin d’abaisser de façon significative la hauteur de la réserve. De son côté, le Collège souhaitait conserver le scénario de 2015-2016 pour l’année 2016-2017 (réserve de 3 % au projet d’allocation et de 2 % dans la mise à jour). Suite aux démarches effectuées auprès de la Direction générale et à une rencontre avec le Service des finances, nous avons pu convenir d’abaisser la réserve dans le projet d’allocation de 3 % à 2,5 % et de maintenir celui que nous avions réussi à abaisser à 2 % dans le projet de mise à jour.
Je crois important de mentionner que le retard dans l’écriture de la nouvelle convention collective a grandement affecté les travaux reliés à la tâche. Plusieurs informations contradictoires, provenant de la FNEEQ et de la Fédération des cégeps (côté patronal), ont été émises tout au long de la session et les informations ont été transmises au compte-goutte. Nous espérons vraiment que les documents officiels seront déposés sous peu et que le Collège collaborera avec le Syndicat afin d’établir les modalités de distribution des ressources. Mon expérience au poste de responsable du suivi de la tâche est limitée, n’ayant occupé le poste qu’une seule session.
Cependant, je demeure convaincue que cette tâche a une importance capitale dans notre rôle syndical. Il permet une analyse plus fine des éléments qui entourent la tâche et permet des échanges importants avec le Collège lorsque vient le temps de déposer les projets de répartition des ressources.
Karine Dion
BILAN DES COMITÉS
Bilan du Conseil d'administration
Au Conseil d’administration, c’est une année plutôt calme que vos deux représentants syndicaux ont vécu malgré la tourmente associée à la fin de la période de négociation entre le gouvernement et ses employé-e-s. Au cours de cette année qui s’achève, nous nous sommes assurés de faire entendre nos préoccupations et nos enjeux tant locaux que nationaux. L’année se termine comme elle a débuté, c’est-à-dire sur une note plutôt collaborative. L’enthousiasme éprouvé, une fois de plus cette année, au sein de cette instance n’est pas étranger aux pratiques de transparence de la Direction générale.
Ainsi, les dossiers qui ont été traités durant les séances du CA de l’année scolaire 2015-2016 concernent principalement la gestion courante du Cégep. Alors qu’au cours des dernières années des enjeux plus structuraux étaient à l’ordre du jour, l’année qui s’achève en aura été plutôt une de suivi et de mise en œuvre du plan stratégique. Les membres du Conseil d’administration ont dû, entre autres, se positionner sur l’ajout et la modification de politiques dont celle concernant la recherche et, finalement, sur des investissements dans les infrastructures dont la nouvelle bibliothèque et la rénovation du Pavillon Simone-Monet-Chartrand. Je ne m’attarderai pas plus aux détails de l’ensemble des décisions prises par les administrateurs et les administratrices, la levée du huis clos longtemps décrié vous permettant maintenant, en plus des InfoCA, de vous référer facilement aux procès-verbaux sur le site Web du Cégep.
L’expérience acquise, au cours des dernières années, comme représentant sur divers comités internes et externes, celle plus spécifiques acquise dans mes fonctions au sein du Comité de négociation de la FNEEQ et dans l’Exécutif syndical du SPCFXG me permet d’apporter une contribution significative à la réflexion collective du CA. Au cours de la session d’automne, lorsque la situation le commandait, nous avons présenté nos préoccupations et enjeux de négociation au Conseil d’administration du Cégep Garneau et l’accueil y fut plutôt favorable. L’ensemble de ce travail de représentation et de réflexion, je le réalise avec le support de monsieur Dominique Bélanger et à travers les échanges que nous entretenons avec les autres membres du CA. Ainsi, nous mettons tous les efforts nécessaires afin de traduire le plus fidèlement possible les préoccupations du corps professoral. Bonne vacances!
Éric Kirouac Dominique Bélanger
Bilan du Comité femmes
Le Comité femmes est composé de deux personnes soit, Julie Mareschal (Anthropologie) et Geneviève Marchand (Sociologie). Le Comité femmes s’est réuni une dizaine de fois cette année dont trois fois à la session d’automne, au mois de novembre, et sept fois à la session d’hiver, en février et mars, pour l’organisation de deux activités.
Compte rendu des travaux effectués au cours de l’année
Voici les principales activités réalisées par le Comité femmes cette année :
1. Activité lors de la Journée pour l’élimination de la violence envers les femmes
-Envoi d’un message de sensibilisation au personnel du Cégep;
-Distribution de rubans blancs dans la majorité des départements de l’enseignement général et technique et au local du Syndicat.
2. Organisation de la Journée internationale des femmes (8 mars)
En collaboration avec l’Association étudiante, dont deux de ses membres (Marie-Pierre Rancourt et Simone Lavoie-Racine), le Syndicat des professionnel-les (Pascale Veilleux), le Cégep (Caroline Moffet) et le Syndicat du personnel de soutien :
-Organisation de l’activité Ouvrir le dialogue avec les femmes autochtones;
-Table ronde et exposition d’œuvres d’art et d’artisanat.
Analyse du budget pour l’année
1. Activité de la Journée pour l’élimination de la violence envers les femmes :
-Production de rubans blancs : environ 16,00 $.
2.Organisation de la Journée internationale des femmes :
-Coût des invitées : 1 495,00 $
-Coût de l’organisation matérielle : 195,41$
-Pour un total de 1 691,29 $.
Le coût total de cette activité a été divisé à parts égales entre le SPCFXG, le Syndicat des professionnel-e-s, le Syndicat du personnel de soutien et l’Association étudiante.
Julie Mareschal
Geneviève Marchand
Bilan du Comité de suivi du plan stratégique 2014-2019
Nous en sommes à notre deuxième année de participation comme représentant-e-s du SPCFXG au Comité de suivi du plan stratégique. Deux rencontres ont été tenues cette année. Vous trouverez dans notre rapport les grandes lignes de ce qui nous a été présenté. À la fin de la dernière rencontre, la Directrice générale nous a demandé ce qui pourrait améliorer ce comité. Plusieurs représentant-e-s ont manifesté le souhait que les documents soient disponibles avant la rencontre de façon à pouvoir mieux contribuer aux discussions lors des rencontres du comité ayant eu le temps de réfléchir et de consulter. Nous avons trouvé notre rôle assez passif. Nous comprenons que nous ne sommes pas une instance de gestion, mais on peut tout de même souhaiter une participation plus significative.
Rencontre du 14 septembre 2015
Cette rencontre avait pour but de nous présenter le Bilan duPlan d’action institutionnel 2014-2015 et le Plan d’action institutionnel 2015-2016.
La vue d’ensemble du bilan révélait que les priorités sectorielles avaient plus progressé que les priorités stratégiques. Cette situation trouve une partie de son explication dans l’exigence de coordination des agendas des principaux responsables, coresponsables, coordonnatrices et coordonnateurs. En effet, chaque secteur a des priorités et des agendas différents et il devient difficile de dégager du temps pour le travail intersecteurs qui caractérise souvent les priorités stratégiques. Ainsi, pour 2014-2015, 83 % des priorités sectorielles ont été réalisées contre 64 % pour les priorités stratégiques.
La Direction générale nous a donc informés qu’elle s’adressera à cette situation à l’aide d’un plan d’action avec les cadres pour aider à la planification et à l’organisation du travail requis au niveau des priorités stratégiques. L’objectif est d’améliorer la situation de la progression des indicateurs pour le plan stratégique 2014-2019 dans le meilleur délai possible. De plus, afin d’appuyer la réalisation du plan stratégique 2014-2016, la Direction a créé le Centre de développement institutionnel (CDI) qui a d’ailleurs été largement présenté à la communauté en début d’année 2015.
De façon plus spécifique sur le Bilan du Plan d’action institutionnel 2014-2015, nous apprenions que certains engagements avaient été reportés à 2015-2016, soit celui de créer une Association des diplômés de Garneau et celui d’intégrer au CDSP une plate-forme de recherche (mais quatre appels de projets ont été faits).
L’autre sujet de cette rencontre concernait l’assurance qualité. La Direction nous a informés des étapes à venir concernant ce dossier. Rappelons que nous avions clairement le mandat de l’assemblée de ne pas s’engager sur ce dossier de quelque façon que ce soit. En clair, nous appliquions un boycott et avons refusé de participer lorsqu’il en était question.
Nous savons que la CÉEC a récemment visité le Cégep et, syndicalement, nous nous sommes contentés de dénoncer l’organisme et ses méthodes et notre président a lu une déclaration aux représentant-e-s de la CEEC le 11 mai dernier pour rappeler notre position et dénoncer la reddition de comptes inutile et inefficace qui signifie un gaspillage éhonté de ressources en cette période d’austérité qui perdure depuis trop longtemps.
Le Plan d’action institutionnel 2015-2016 comportait surtout une actualisation du calendrier de réalisation du plan stratégique 2014-2019. Ce sujet est revenu à l’ordre du jour de la deuxième rencontre du comité le 1er février 2016.
Rencontre du 1er février 2016
Cette deuxième rencontre du comité visait la présentation du Bilan mi-annuel du Plan d’action institutionnel 2015-2016. Cette mise à jour nous a permis de voir les indicateurs de progression des engagements. Ceux qui étaient réalisés, reportés à la session hiver ou à l’année 2016-2017, les nouveaux engagements et les engagements ou indicateurs supprimés du Plan d’action institutionnel 2015-2016 ou du Plan stratégique 2014-2019.
Le bilan au 15 décembre montrait maintenant que 86 % (55 des engagements faits sur 64 indicateurs à réaliser à l’automne) des priorités sectorielles ont été réalisées contre 69 % (24 engagements réalisés sur 35 indicateurs à réaliser) pour les priorités stratégiques. Comprenons qu’en août 2015, il y avait 27 engagements stratégiques et 75 indicateurs à réaliser.
Par ailleurs, 21 engagements stratégiques ou indicateurs ont été retirés, 24 engagements et 54 indicateurs ont été actualisés. Tout cela n’est pas facile à comprendre, nous en convenons, mais sur le site du Plan stratégique vous avez toujours accès au calendrier actualisé du Plan stratégique 2014-2019.
Soulignons tout de même quelques éléments en lien avec les priorités stratégiques qui ont été reportées de la session automne 2015 à la session hiver 2016, ou plus tard.
E-1 Mettre en place d’un Programme de santé, sécurité et mieux-être aux études et au travail est reportée à 2016.
E-2 Obtenir la certification Cégep en santé s’échelonnera de l’automne 2016 à l’hiver 2019.
E-6 Implanter un Programme d’accompagnement et de développement professionnel pour l’ensemble du personnel (le personnel-cadre) est reporté à 2016-2017 avec mise en œuvre pour 2018.
E-7 Mettre en œuvre le Plan directeur d’aménagement des espaces est reporté à l’automne 2016 jusqu’à l’été 2017.
E-19 Identifier l’institution partenaire pour le BI est reporté à l‘hiver 2016.
E-20 Réaliser les travaux pour l’espace culturel est reporté à l’hiver 2016.
E-21 Appel d’offres pour la bibliothèque est reporté à l’hiver 2016.
E-29 La Phase 2 de l’actualisation de l’infrastructure réseau est reportée à l’hiver 2016.
E-31 Créer un Centre d’expertise en développement et évaluation des compétences est reporté à 2016.
E-34 Réalisation d’une première cohorte du programme Tremplin DEC pour Immigrant et Allophone est reportée à l’automne 2016.
E-37 Adoption d’une grille tarifaire pour optimiser la location des installations du Cégep est reportée à l’hiver 2016.
E-38 Adopter la Politique de l’internationalisation de la formation et mettre en œuvre la politique sont reportés à une date à déterminer.
Cet élément nous a surpris, mais la Direction générale a indiqué vouloir prendre du temps pour réfléchir à cet engagement. Elle compte nous revenir sur le sujet à l’automne prochain.
Les changements du côté des priorités sectorielles sont les suivants :
5. Diversifier l’offre de services de formation créditée ou non, unilingue ou bilingue, et créer une école internationale Garneau sont retirés des priorités sectorielles en raison des décisions à prendre au regard de l’engagement stratégique E-38 sur la Politique d’internationalisation de la formation. Il demeure cependant un objectif d’accroître les partenariats internationaux et de signer des ententes avec des partenaires potentiels à l’hiver 2016.
10. Les travaux d’évaluation du programme de Techniques informatiques auront lieu en 2016-2017, suite à la décision du ministère d’évaluer ce programme dans tout le réseau collégial.
35. L’actualisation du processus d’évaluation administrative des enseignant-e-s est reportée en 2016-2017.
36. La révision des politiques visant à contrer le harcèlement psychologique et sexuel devant permettre l’adoption d’une Politique en matière de civilité en milieu de travail est reportée en 2016-2017.
46. La création du nouveau site Web pour Garneau international est reportée à l’hiver 2016.
55. Actualiser les rapports fonctionnels avec l’Association générale des étudiant-e-s est retiré.
Il y a finalement trois ajouts aux priorités sectorielles :
37. Renouveler l’entente pour le programme d’aide aux employés (PAE) à l’hiver 2016.
38. Renouveler les conventions collectives automne 2015 et hiver 2016.
39. Procéder à une réorganisation au sein de l’équipe de la Direction des ressources humaines à l’automne 2015 et à l’hiver 2016.
Vous comprendrez que plusieurs changements ont été requis par la situation de négociation qui a prévalu et la situation financière. Des choix ont donc été faits pour ajuster les priorités tant du plan stratégique que des priorités des secteurs. Des choix stratégiques importants sont annoncés pour 2016-2017. Il faudra être à nos affaires!
Cela nous fera plaisir de répondre à vos questions à l’assemblée générale annuelle. Et nous aurons à désigner nos représentant-e-s pour l’an prochain, nous sommes toujours candidat-e-s.
Josée Paquette
Carl Grimard
Bilan du Comité paritaire de santé, sécurité et mieux-être au travail
Le Comité s’est réuni à neuf reprises (une dixième rencontre est prévue le 25 mai) et nous avons également participé à quelques rencontres informelles avec la Direction des ressources humaines. Voici les réalisations de vos représentantes en lien avec les différents mandats qui leur étaient confiés.
Participer aux travaux du Comité paritaire de santé, sécurité et mieux-être au travail
Cette année, les travaux du Comité paritaire ont principalement été dirigés vers le plan de mise en œuvre d’un Programme de santé, sécurité et mieux-être aux études et au travail. Rappelons que l’an dernier, un sondage avait été effectué auprès de l’ensemble des employé-e-s du Collège afin d’aider l’orientation des travaux pour répondre aux besoins du milieu.
Huit projets ont été retenus pour le plan :
1. Salons du personnel (pavillon A et K)
2.Tables de pique-nique pour l’extérieur
3. Escouade ergonomie (adaptation de postes de travail)
4. Promotion du Programme d’aide aux employés (PAE)
5.Sensibilisation auprès des gestionnaires pour l’aménagement d’horaires
6. Pentathlon des neiges
7. Pommes pour les employé-e-s dans les salons du personnel
8. Réduction des tarifs aux employé-e-s pour l’inscription aux activités sportives.
Un plan d’action a été rédigé pour chacun de ces projets. Certains ont été réalisés au courant de l’année alors que d’autres restent à venir.
Le comité s’est joint à divers acteurs du Collège pour promouvoir des activités telles que le Zumba géant, le Pentathlon des neiges, la Tempête des sciences, etc.
Des panneaux mobiles ont été commandés afin de les placer dans les corridors lors des périodes d’examen afin d’inciter les étudiant-e-s à réduire le bruit. Malheureusement, ceux-ci ne sont pas encore prêts, mais devraient être disponibles dès la prochaine session.
Une boîte courriel confidentielle a été créée afin que les employé-e-s puissent y faire parvenir leurs commentaires ou suggestions. Celle-ci est accessible via l’intranet dans la section Santé, sécurité et mieux-être.
Un sondage concernant la SST a été envoyé aux étudiant-e-s. 1 178 étudiant-e-s ont répondu. L’analyse des résultats est à venir.
Transmettre aux membres des informations pertinentes en santé et sécurité au travail
La revue Prévention au travail continue d’être transmise dans les départements, mais par la Direction.
De plus, nous avons répondu à des demandes ponctuelles d’information provenant des membres du SPCFXG.
Participer à des activités de perfectionnement en santé et sécurité au travail
En raison de conflits d’horaires, nous n’avons pas été en mesure d’assister à toutes les activités de perfectionnement offertes au cours de l’année 2015-2016. Toutefois, le président du SPCFXG et Lise Parent ont assisté à un colloque.
D’autres membres du Comité paritaire ont pu assister à différentes activités de formation. En conséquence, nous avons pu en tirer profit par le biais des échanges lors de nos réunions tenues suite à leur participation à celles-ci.
Prendre connaissance des plaintes formulées à l’égard des situations jugées dangereuses, des déclarations d’accident du travail et des idées et commentaires portés à leur attention, et en assurer le suivi auprès du Comité paritaire de SSMET lorsque cela est requis.
Toutes les déclarations d’accidents et d’incidents ont été discutées (point statutaire à l’ordre du jour des réunions du Comité paritaire) et des solutions ont été proposées lorsque possible. Plusieurs aménagements de postes de travail ont été effectués et un ergonome est intervenu en lien avec quelques cas particuliers tout au cours de l’année. Le comité s’est doté d’un outil plus complet afin d’assurer un suivi des déclarations qui sont faites pendant l’année.
Nous espérons que la mise en place du plan d’action répondra à certains besoins qui ont été exprimés par les employé-e-s du Collège. Nous vous encourageons à transmettre vos idées et suggestions pour l’an prochain. La santé et la sécurité au travail sont un devoir collectif.
Karine Dion Lise Parent
Bilan du Comité de perfectionnement
Le Comité de perfectionnement est composé de trois représentant-e-s syndicaux élus: Raphaël Arteau-McNeil (Philosophie), Myriam Bouchard (Soins infirmiers) et Jean-Francis Matteau (Sciences sociales), et de trois représentantes du Collège : Nathalie Routier (coordonnatrice des ressources humaines), JoAnne Arsenault (directrice adjointe des études, SPVP) et Marthe Giguère (conseillère pédagogique au SPVP). Le Comité de perfectionnement aura tenu neuf réunions cette année (17 septembre, 22 octobre, 19 novembre, 17 décembre, 4 février, 3 mars, 14 avril et 12 mai et nous nous rencontrerons le 2 juin).
Compte rendu des travaux effectués au cours de l’année
Voici les principales activités réalisées par le Comité de perfectionnement cette année :
1. Application des règles de gestion du budget de perfectionnement adoptées en mai 2016.
2. Présentation des règles de gestion du budget de perfectionnement à tous les coordonnateurs et coordonnatrices de département lors de la réunion des CD-RP du 22 octobre 2015.
3. Réflexion sur les modifications à apporter aux règles, au formulaire de plan départemental et au fonctionnement du comité, afin d’en améliorer l’efficacité et l’équité.
4. Proposition de modifications aux règles de gestion du budget de perfectionnement pour 2016-2017. Le Comité de perfectionnement n’a pas reçu de propositions de modifications de la part des départements. Par contre, le comité propose de faire les deux modifications suivantes :
I. À la fin de la règle 8.1, dans l’optique où les modalités de remboursement ont changé et que certains questionnements persistent auprès du personnel enseignant, le Comité de perfectionnement propose d’ajouter un hyperlien vers le Service des finances et les coordonnées de la personne de référence. Cela vous permettra de vous référer à la bonne personne, afin de compléter votre demande de remboursement numérique adéquatement.
II. Abolition de l’article 13, car l’annexe E004 a été abrogée à compter de l’année scolaire 2015-2016. Le Syndicat a été informé de cette situation et s’assurera de collecter l’information nécessaire afin de mieux vous informer au besoin.
Ces propositions seront présentées en assemblée générale au début de la session d’automne 2016. Nous rappelons que la date limite pour soumettre une demande de remboursement est le 30 juin (et non plus le 31 août). Cette modification est inscrite à la règle 12.1 et dans le tableau 5.
Analyse du budget
En comparant les chiffres de cette année à ceux de l’an dernier, on constate que, pour le budget général, les sommes qui étaient disponibles cette année (97 237,30 $) sont supérieures à celles qui étaient disponibles l’an dernier (90 332,30 $). En date du 10 mai 2016, les sommes autorisées (budget général + budget spécial) sont inférieures à celles qui étaient engagées à pareille date l’an dernier (65 617,81 $ + 54,53 $ = 65 672,34 $ en 2016, par rapport à 94 053 $ en 2015, à 77 100 $ en 2014 et 66 700 $ en 2013), et le solde provisoire est évidemment supérieur (38 883, 90 $ en 2016, comparativement à 3 079 $ en 2015, à 22 000 $ en 2014 et 24 000 $ en 2013). Plusieurs raisons justifient cet écart et elles sont expliquées par la suite. Voici le détail du budget de perfectionnement en date du jeudi 12 mai 2016.
Budget total autorisé 2015-2016
104 556,24 $
a) Budget général
97 237,30 (93 %)
Moins :
Activités diverses
34 072,13
Performa
8 395,44
Scolarité créditée
6414,50
Scolarité non créditée
Remboursement année précédente
16 143,79
591,95
Total
65 617, 81
Solde au 12 mai 2015
(31 619,49)
b) Budget spécial
7318,94 (7 %)
Moins somme autorisée en budget spécial
54,53
Solde au 13 mai 2015
7264,41
Solde total au 13 mai 2015
38 883,90 $
À ce solde se soustraient environ 15 000 $ de nouvelles subventions autorisées lors de notre rencontre du 12 mai, ce qui signifie que le budget n’a pas été utilisé au complet et qu’il pourrait rester un solde. Si le solde actuel est imprécis, c’est en raison des demandes qu’il reste à comptabiliser et du fait que les modalités de remboursement (règle 11) qui précisent que, « pour toute scolarité créditée (incluant Performa), le remboursement se fait à compter du 1er juin au prorata des sommes disponibles à cette date » (cf. Tableau 4, p. 12). Ainsi, les chiffres se préciseront au moment du remboursement de ces sommes. Selon les chiffres disponibles le 10 mai, cela signifierait que la scolarité créditée serait remboursée à 100 %, mais nous ne pouvons rien promettre comme la date limite de remise des demandes de subvention est ultérieure.
Conclusion
Le budget initial du Comité de perfectionnement pour l’année 2015-2016 était de 104 556.,4 $ (97237,30 $ budget initial + 7 318,94 $ budget spécial). En date du 12 mai 2015, nous prévoyons atteindre l’équilibre ou obtenir un léger surplus, et si tel est le cas, promettre le remboursement à 100 % des frais de scolarité créditée. Comme la date limite pour soumettre les demandes de financement est le 15 mai; que les chiffres exposés sont en date du 10 mai; il est possible que les chiffres fluctuent encore beaucoup. Cela dit, le Comité de perfectionnement est conscient, qu'étant donné les circonstances, une gestion rigoureuse s’impose, mais nous sommes optimistes et nous croyons que nous pourrons accorder presque la totalité des demandes de subvention. À ce jour, les seules demandes que nous avons refusées ne respectaient pas les règles de perfectionnement. De plus, l’expérience des années précédentes indique que les sommes autorisées ne sont pas toujours utilisées, de sorte qu’il est à prévoir que les sommes réclamées seront dans les faits moindres que les sommes qui sont présentement engagées. À titre indicatif, le solde réel du budget de perfectionnement est, en date du 10 mai, de 79 733,26 $ (le solde réel est calculé non pas à partir des sommes autorisées, mais des sommes qui ont été effectivement remboursées, soit 24 822,98 $). Pour ce qui est des sommes autorisées, le montant est de 65 617,81 $ et le solde serait alors de 31 619,49 $ plus le budget spécial qui s’élève à 7264,41 $ pour un total de 38 883,90 $. Cette disparité s’explique parce que la majorité des dépenses coûteuses ont lieu aux mois de mai et juin et que les demandes de remboursement sont acheminées après la tenue des événements (colloques, formations collectives, etc.). Nous rappelons qu’à ce jour, de nombreuses demandes de subvention ne figurent pas dans le bilan financier. De plus, il faut mentionner que l’École des Profs a dû être annulée à deux semaines de la tenue de l’événement suite au désistement du formateur, ce qui a dégagé du budget un montant de 8000 $. Les chiffres finaux du budget 2015-2016 seront disponibles à la fin de septembre. Les chiffres détaillés seront disponibles à la Direction des ressources humaines et une copie sera déposée au local syndical.
Notons qu’en 2013-2014, sous recommandation du comité, le montant maximal avait été abaissé à 750 $ par professeur-e avec plus de 3 ans d’ancienneté. Or, lors de l’assemblée générale de mai 2014, il avait été proposé par un membre de l’assemblée de revenir à un montant maximal de 1 000 $, proposition qui a été adoptée. C’est notre deuxième année consécutive avec un montant maximal de 1000$ et il semble que nous réussirons à atteindre l’équilibre budgétaire ou à rapporter un léger surplus sur l’année financière 2016-2017. Cependant, nous savons que le nombre de demandes de subvention pour des activités de perfectionnement ne cesse d’augmenter et c’est ce qui explique notre vigilance.
Par contre, nous constatons l’effort des départements à offrir du perfectionnement collectif et cela semble porter fruit, puisse qu’il s’avère que plus de professeur-e-s bénéficient de perfectionnement avec sensiblement le même budget. Raphaël Arteau-McNeil prévoit poser à nouveau sa candidature à ce comité pour l’année 2016-2017. Il est cependant à noter que Myriam Bouchard et Jean-Francis Matteau doivent se retirer afin de relever de nouveaux défis et qu’il faudra donc leurs trouver des remplaçant-e-s.
L'assemblée générale annuelle (AGA) aura lieu le 31 mai, à 11 h 30 au M-0220.
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La Tribune
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