Les nouveaux bénévoles : l’avenir de la participation à la société civile
Dans notre société « multioptionnelle », le bénévolat classique perd du terrain. Quelles sont les retombées de cette tendance sur le rôle de la société civile ?
Cette étude réalisée par le think-tank Gottlieb Duttweiler Institute pour le compte du Pour-cent culturel Migros se penche sur la question et énonce des conditions-cadres pour l’engagement civil du futur. Elle révèle ainsi que celles et ceux qui s’engagent souhaitent désormais :
- S’investir rapidement et dans des projets concrets.
- Participer à la réflexion et la prise de décision et ne plus simplement servir de main-d’œuvre gratuite.
- Discuter les projets et les développer sans rapport hiérarchique.
La condition préalable à chaque engagement civil consiste avant tout à savoir où et pourquoi l’on pourrait s’engager. Les plateformes digitales jouent à cet égard un rôle toujours plus important en favorisant l’échange et la mise en réseau. Le Web 2.0 lui-même devient un lieu numérique de la participation à la société civile, par exemple grâce à Wikipédia.
Le nouveau bénévolat élimine la séparation entre les personnes qui aident et celles qui ont besoin d’aide. Les nouveaux bénévoles sont participatifs et orientés sur le potentiel. La priorité n’est donc désormais plus d’exécuter des tâches imposées, mais de résoudre ensemble les problèmes.
Le résumé de l'étude est à télécharger ici et l'étude complète, ici
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