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Dans le cadre d’une pédagogie traditionnelle, les ordinateurs ont peu leur place à l’école (en dehors des cours de technologie).

La fermeture de toutes les écoles de France nous a forcé à trouver une solution rapide pour permettre à nos élèves de continuer leur apprentissage.

L’école disposant déjà d’une plateforme informatique réservée aux parents d’élèves, nous avons élargi ses fonctions pour permettre l’envoi des cours et la réception des copies.

Du côté du professeur il était nécessaire de mettre en page des cours parfois manuscrits et de faire en sorte que les supports soient accessibles à tous sans les explications orales données en cours.

Les professeurs ont pu recevoir les copies scannées (ou parfois photographiées, floues et de travers, sur fond de nappe en toile cirée dans la salle à manger de la maison de vacances) et en faire la correction.

N’étant plus limités par la durée fixe d’un cours en classe, où les explications et la copie des cours au tableau prennent du temps sur l’avancement des chapitres, presque tous les professeurs ont terminé plus rapidement qu’à l’habitude leur programme.

Nous ne restons pas dupes quant aux limites de tels cours à distance, malheureusement les élèves se contentent souvent de parcourir le cours pour répondre aux exercices à envoyer.

Il faudra reprendre patiemment certaines parties des programmes l’an prochain, mais c’est aussi à cela que sert l'école.

Côté élèves, il est difficile de s’imposer un rythme lorsqu’on est en dehors du cadre scolaire. Souvent exilées à la campagne durant le confinement, les familles ont dû parfois faire face aux difficultés de l’école à la maison : un ou deux parents pour s’occuper de plusieurs enfants, un seul ordinateur pour toute la famille, et une connexion internet au ralenti.

Dessin réalisé par Marie-Capucine Bourges, soeur de plusieurs élèves.

L’école a été bien silencieuse pendant le confinement. Malgré l’absence des élèves, les abbés étaient bien présents, d’abord pour continuer à faire monter vers le ciel la prière de l’Eglise, mais aussi pour envoyer les cours et corriger les copies, pour entretenir les bâtiments : tonte, nettoyage du cloître et des statues. 

Ne pouvant plus réunir les élèves dans la grande salle d’étude, chaque garçon étudiait seul dans sa chambre.

Aux dires de certains l’étude en chambre permet d’être moins dérangé par le bruit des autres camarades, mais pour d’autres il est plus difficile de se concentrer lorsqu’on est dans sa chambre.

La réouverture de l’établissement a demandé beaucoup d’efforts pour le personnel, Mme Henry qui était habituellement aidée des élèves pour la vaisselle des repas a dû la faire toute seule.

Une nouvelle femme de ménage a été recrutée pour aider Mme Lanos à effectuer les désinfections quotidiennes des locaux.

Après plusieurs mois de confinement nos élèves ont tout de même pu retrouver les joies du jardinage !

Lors de la réouverture, l’I.C.V. a proposé aux élèves habitant trop loin de Sées de passer le samedi et le dimanche sur place. 

Monsieur l’Abbé Stemler les a bien occupés.

Ci-dessous les photos d'une petite veillée de la Saint Jean organisée le samedi 20 juin. 

L’Abbé Giard faisait parti des murs...

Arrivé après une première année de sacerdoce à Bouloire, il a effectué son ministère à l'I.C.V. sous la direction de l’Abbé Bonechi, puis de l’Abbé Dufour et maintenant de l’Abbé Gauthey.

Professeur de mathématiques et de philosophie, l’Abbé Giard a enseigné à toutes les classes tout en assurant les fonctions de directeur académique.

C’est donc une page très importante de l’histoire de l’I.C.V. qui se tourne.

Toute l’école, parents, élèves, anciens, professeurs, confrères, remercie chaleureusement l’Abbé Giard pour ces douze années de service.

Monsieur l’Abbé Marchand a effectué son année de diaconat comme professeur de latin, de technologie et surveillant d’internat à l’I.C.V..

Il a été ordonné prêtre dans la cathédrale de Laon samedi 27 juin.

Ordination sacerdotale d'un ancien élève

Arrivé en cours d’année pour un remplacement, M. Gibelin, explorateur passionné de l’Europe de l’Est, amoureux ardent de littérature et de poésie, nous quitte pour de nouvelles aventures, à commencer par un projet en partenariat avec le Puy du Fou, en vue  d'exporter le concept en Hongrie.

Il reprendra l’écriture de sa thèse de doctorat à la rentrée ainsi que celle d’un ouvrage de géopolitique.

Nous le remercions chaleureusement pour ses cours donnés aux élèves de seconde et de première cette année.

La traditionnelle fête de l’école n’a malheureusement pas pu avoir lieu cette année.

Ce grand rendez-vous de l’Ascension, qui rassemblait parents, élèves, professeurs, amis, bienfaiteurs et anciens était l’occasion de renforcer les liens qui nous unissent, mais l'Abbé Leclair, grand cérémoniaire de la kermesse, n’a pas dit son dernier mot puisqu’il organisera une journée un peu particulière à l’occasion de la rentrée des classes.

L’annulation de la fête de l’école n’a pas empêché l’Abbé Leclair d’organiser la tombola. Chaque élève a dû vendre au moins un carnet de tickets et le tirage au sort a eu lieu il y a quelques jours dans le bureau de l’Abbé Leclair.

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RENDEZ-VOUS
LE DIMANCHE 6 SEPTEMBRE
À 11h30.

Installation à l’internat dès 10h 30 et après la messe;
messe à 11h30.

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